Bien
+4
Chimère
Marie
ananie
Rigel
8 participants
Page 1 sur 1
Bien
Bien à vous
Je reviens vers vous.
Mon Tonton est parti la semaine passée pour l'Autre Monde.
C'est très difficile.
La vie sur Terre n'est rien, mais elle nous permet de grandir.
Bises
Je reviens vers vous.
Mon Tonton est parti la semaine passée pour l'Autre Monde.
C'est très difficile.
La vie sur Terre n'est rien, mais elle nous permet de grandir.
Bises
Rigel- Messages : 388
Date d'inscription : 29/11/2011
Age : 80
Re: Bien
Amitié à toi Rigel et prière pour ton oncle.
Marie- Messages : 1121
Date d'inscription : 07/11/2011
Age : 62
Localisation : Nord Isère
Re: Bien
Condoléances, et des bonnes ondes pour toi...
Chimère- Messages : 325
Date d'inscription : 25/07/2012
Age : 40
Localisation : Dijon
Re: Bien
Merci Marie, Merci Chimère
Un deuil c'est quoi ?
Pourtant je devrais le savoir ?
Je ne sais plus rien et même que je ne ressens plus rien.
Le vide absolu.
Pardon de vous ennuyer.
Un deuil c'est quoi ?
Pourtant je devrais le savoir ?
Je ne sais plus rien et même que je ne ressens plus rien.
Le vide absolu.
Pardon de vous ennuyer.
Rigel- Messages : 388
Date d'inscription : 29/11/2011
Age : 80
Re: Bien
coucou rigel
une prière pour tonton
une pensée pout toi
une prière pour tonton
une pensée pout toi
gogo an- Messages : 127
Date d'inscription : 30/07/2012
Age : 65
Re: Bien
Je crois qu'un deuil c'est accepter pleinement tout ce que l'on ressent par rapport à la perte d'un être cher : l'incompréhension, la colère, la tristesse, l'acceptation...etc.Rigel a écrit:Un deuil c'est quoi ?
Être avec cela, le vivre et l'accepter pleinement, et le reste se fait de lui même.
Re: Bien
Quelques pistes de réflexion sur le deuil:
Le décès d'un être proche a déclenché à chaque fois pour moi de fortes interrogations: pourquoi faut-il vivre puis mourir? Qu'est-ce qui est mort? La conscience est-elle le produit d'un corps associé à une force appelée "vie" et qui se manifeste en premier par la respiration et la chaleur? Ou bien utilise t-elle un corps pour être ici? Et puis, qu'est-ce que ce monde, sinon la traduction par mon cerveau de ce que lui transmettent les organes des sens à partir d'ondes et de vibrations?... C'était toujours une occasion de "grandir" intérieurement.
Le décès de quelq'un de proche, c'est aussi la douloureuse constatation qu"il est trop tard pour..." et que "Jamais plus..."
J'ai vécu le décès d'une amie il y a trois ans et j'ai été étonnée de voir que je n'ai pas été bouleversée comme je l'avais été dans le passé par la mort d'autres amis. Il y avait une sensation de manque: j'avais envie d'entendre sa voix, de lui raconter ceci ou cela et de l'entendre me parler à son tour, d'aller lui rendre visite, mais ce n'était pas vraiment douloureux. Je vivais le "jamais plus..." mais je ne lui avais jamais fait de mal, autant que je puisse en juger, à part des maladresses dont je lui avais demandé pardon sitôt que j'en avais pris conscience. J'étais donc libre du "il est trop tard"...
Les décès qui m'ont fait le plus souffrir sont ceux des personnes envers lesquelles j'avais encore des dettes: je ne leur avais pas montré assez d'amour, je n'avais pas été là pour elles autant que je l'aurais dû etc. Les remords ne me laissaient pas en paix.
Le deuil, je crois que c'est cette période pendant laquelle notre conscience nous tourmente quand nous avons des dettes que jamais nous ne pourrons combler. C'est le "il est trop tard pour..." qui nous fait si mal.
Et puis c'est aussi le temps pendant lequel nous remanions l'image que nous avons de nous-même. Ma mère est morte, mon père est mort, et je me trouve brutalement amputée de cette part de moi qui me faisait fille ou fils de quelqu'un. Si mon frère ou ma soeur meurt, je ne suis plus soeur de quelqu'un... Parler de faire le deuil de son travail, de son rôle dans une organisation est tout à fait juste, car c'est là aussi une amputation d'une partie de notre identité factice. La souffrance s'atténue quand le remaniement de notre personnalité "de surface" est achevé.
Je suis, malgré ce petit exposé de ce que les mots "décès" et deuil" évoquent pour moi, de tout coeur avec ceux qui vivent cette épreuve. Donc, Rigel, si vous venez encore ici pour lire les derniers messages qui vous sont adressés et les derniers commentaires que vos écrits suscitent, je compatis à votre souffrance que fait naître en vous le décès de votre Tonton.
Le décès d'un être proche a déclenché à chaque fois pour moi de fortes interrogations: pourquoi faut-il vivre puis mourir? Qu'est-ce qui est mort? La conscience est-elle le produit d'un corps associé à une force appelée "vie" et qui se manifeste en premier par la respiration et la chaleur? Ou bien utilise t-elle un corps pour être ici? Et puis, qu'est-ce que ce monde, sinon la traduction par mon cerveau de ce que lui transmettent les organes des sens à partir d'ondes et de vibrations?... C'était toujours une occasion de "grandir" intérieurement.
Le décès de quelq'un de proche, c'est aussi la douloureuse constatation qu"il est trop tard pour..." et que "Jamais plus..."
J'ai vécu le décès d'une amie il y a trois ans et j'ai été étonnée de voir que je n'ai pas été bouleversée comme je l'avais été dans le passé par la mort d'autres amis. Il y avait une sensation de manque: j'avais envie d'entendre sa voix, de lui raconter ceci ou cela et de l'entendre me parler à son tour, d'aller lui rendre visite, mais ce n'était pas vraiment douloureux. Je vivais le "jamais plus..." mais je ne lui avais jamais fait de mal, autant que je puisse en juger, à part des maladresses dont je lui avais demandé pardon sitôt que j'en avais pris conscience. J'étais donc libre du "il est trop tard"...
Les décès qui m'ont fait le plus souffrir sont ceux des personnes envers lesquelles j'avais encore des dettes: je ne leur avais pas montré assez d'amour, je n'avais pas été là pour elles autant que je l'aurais dû etc. Les remords ne me laissaient pas en paix.
Le deuil, je crois que c'est cette période pendant laquelle notre conscience nous tourmente quand nous avons des dettes que jamais nous ne pourrons combler. C'est le "il est trop tard pour..." qui nous fait si mal.
Et puis c'est aussi le temps pendant lequel nous remanions l'image que nous avons de nous-même. Ma mère est morte, mon père est mort, et je me trouve brutalement amputée de cette part de moi qui me faisait fille ou fils de quelqu'un. Si mon frère ou ma soeur meurt, je ne suis plus soeur de quelqu'un... Parler de faire le deuil de son travail, de son rôle dans une organisation est tout à fait juste, car c'est là aussi une amputation d'une partie de notre identité factice. La souffrance s'atténue quand le remaniement de notre personnalité "de surface" est achevé.
Je suis, malgré ce petit exposé de ce que les mots "décès" et deuil" évoquent pour moi, de tout coeur avec ceux qui vivent cette épreuve. Donc, Rigel, si vous venez encore ici pour lire les derniers messages qui vous sont adressés et les derniers commentaires que vos écrits suscitent, je compatis à votre souffrance que fait naître en vous le décès de votre Tonton.
Françoise- Messages : 8
Date d'inscription : 28/04/2013
Age : 69
Re: Bien
Selon moi la souffrance s'atténue quand elle est acceptée.
Un maître japonais, interrogé sur sa réaction à la nouvelle de la mort de son fils, répondit simplement : "Une semaine sans manger ni dormir. " Remarquant le visage étonné de son interlocuteur, il ajouta : "Signe que le plan initiatique ne consiste pas à ne pas souffrir mais à pouvoir accepter comme telle la souffrance imposée." (Karlfried Graf Durckheim).
Voir aussi ici :
http://www.forumspirituel.fr/t904-l-au-dela-de-la-souffrance?highlight=souffrance
Un maître japonais, interrogé sur sa réaction à la nouvelle de la mort de son fils, répondit simplement : "Une semaine sans manger ni dormir. " Remarquant le visage étonné de son interlocuteur, il ajouta : "Signe que le plan initiatique ne consiste pas à ne pas souffrir mais à pouvoir accepter comme telle la souffrance imposée." (Karlfried Graf Durckheim).
Voir aussi ici :
http://www.forumspirituel.fr/t904-l-au-dela-de-la-souffrance?highlight=souffrance
Re: Bien
Je ne suis pas encore trop partie Françoise .. puisque je vous répond à vos courriers qui me font chaud au cœur.
Tu dis :
C'est l'absence qui est la plus douloureuse.
Le plus loin que j'aille dans ma mémoire je n'ai que de bons souvenirs.
Mon Tonton (je parle comme une petite fille) était là pour moi comme j'étais là pour lui.
Ananie dit :
Solution : Couper le cordon pour laisser aller rejoindre l'Âme là où Elle doit aller. Accepter.
Merci à vous
Tu dis :
Possible, certainement "peut être"...Le deuil, je crois que c'est cette période pendant laquelle notre
conscience nous tourmente quand nous avons des dettes que jamais nous ne
pourrons combler. C'est le "il est trop tard pour..." qui nous fait si
mal.
C'est l'absence qui est la plus douloureuse.
Le plus loin que j'aille dans ma mémoire je n'ai que de bons souvenirs.
Mon Tonton (je parle comme une petite fille) était là pour moi comme j'étais là pour lui.
Ananie dit :
Je pense que l'on souffre que si l'on est tourné vers son "Nombril".Selon moi la souffrance s'atténue quand elle est acceptée.
Solution : Couper le cordon pour laisser aller rejoindre l'Âme là où Elle doit aller. Accepter.
Merci à vous
Rigel- Messages : 388
Date d'inscription : 29/11/2011
Age : 80
Re: Bien
Je ne crois pas.Rigel a écrit:Je pense que l'on souffre que si l'on est tourné vers son "Nombril".
La souffrance n'est pas imputable qu'à l'égo (bien que celui ci nous en crée beaucoup).
Ce qui est de l'ordre de l'égo c'est le refus de la souffrance.
Refus de la souffrance qui crée des souffrances supplémentaires à celles qui ne peuvent être évitées et font partie du processus naturel de la vie.
De plus, être triste du départ de quelqu'un que l'on aimait, est ce être tourné vers son nombril, ou rendre un dernier hommage à la personne, pour la laisser partir ?
Je crois que la souffrance fait partie de la vie, et elle est un processus naturel.
Elle n'a rien de mauvais, elle n'a pas à être attribuée seulement à l'égo et n'est pas à rejeter selon moi.
Elle fait partie du deuil, de même que la douleur accompagne la plaie avant qu'elle cicatrise.
Le Dalaï Lama pleure la mort des êtres chers, Jésus pleure la mort de son ami Lazare, de même que beaucoup d'autres grands maîtres spirituels.
Et je ne pense pas qu'ils étaient dans l'égo, ou centrés sur leur nombril.
Re: Bien
Rigel a écrit:
Je pense que l'on souffre que si l'on est tourné vers son "Nombril".
Solution : Couper le cordon pour laisser aller rejoindre l'Âme là où Elle doit aller. Accepter.
Je crois comprendre que c'est de cela dont nous parle Rigel,
de "l'acceptation" et non pas de "l'ego" , elle semble vouloir dire
( du moins, c'est comme cela que je comprends sa citation ?!! )
que le paradoxe de la douleur est qu'elle procure le sentiment d’être
"vivant", et qu'elle établit une frontière nette entre le "soi" et le
monde, en évoquant le "nombril" cela voudrait dire d'après moi, que
l'individu est partout où la douleur le touche, si elle
est n’est nulle part, il risque d’avoir le sentiment de n’être
plus rien !!
Kouen- Messages : 497
Date d'inscription : 04/08/2012
Age : 56
Localisation : Paris
Re: Bien
En fait cela me fait penser à une notion assez répandue chez plusieurs auteurs du courant new-age qui consiste à dire que l'on peut ne plus souffrir, ou que la souffrance est du à une compréhension erronée, ou à quelque chose de non réglé.
Mais ce n'est pas mon opinion ni celle qui est enseignée dans tous les grands courants spirituels.
Et dans la réalité la vie se charge bien de nous montrer que la souffrance ne peut pas être évitée.
Par contre elle peut être acceptée, et là, elle ne pose plus problème.
Quand au fait d'avoir l'impression de n'être plus rien quand on ne souffre plus, ou d'exister par la souffrance, c'est quelque chose que j'ai vu chez certaines personnes effectivement, mais qui est étranger à ma psychologie.
J'ai même mis des années à comprendre ce mécanisme chez certaines personnes de mon entourage, parce que c'était trop éloigné de mon fonctionnement.
Mais j'ai d'autres fonctionnements problématiques, seulement ils se jouent à d'autres niveaux : mon problème personnel se joue plutôt par rapport au fait d'accepter la souffrance, et surtout quand je ne peux rien y faire et que je suis obligé de l'endurer pendant un certain temps.
Mais effectivement certaines personnes ont le sentiment d'exister quand elles souffrent, et à cause de cela ont tendance à se créer des souffrances.
De plus, paradoxalement, elles n'acceptent pas cette souffrance, et s'en plaignent beaucoup.
Je pense que le but de cela est surtout d'attirer l'attention, et en général cela va avec une éducation où les parents ne s'occupaient de l'enfant, et ne lui donnait de l'affection, que lorsqu'il souffrait.
Mais dans tous les cas il y a une non acceptation de la souffrance, puisque même dans ce dernier cas, la personne s'en plaint pour exister.
La non acceptation de la souffrance est la base même de tout fonctionnement égotique, même dans le cas où l'on s'attache à la souffrance et s'en sert, pour ne pas accepter la souffrance d'avoir manqué d'attention.
Dans le bouddhisme, comme dans tous les grands courants spirituels, on retrouve cette notion : le fonctionnement de l'égo est même décrit comme un attachement au plaisir, et un rejet de la souffrance. Et sortir de l'égo, c'est accepter tout de la même manière.
Mais ce n'est pas mon opinion ni celle qui est enseignée dans tous les grands courants spirituels.
Et dans la réalité la vie se charge bien de nous montrer que la souffrance ne peut pas être évitée.
Par contre elle peut être acceptée, et là, elle ne pose plus problème.
Quand au fait d'avoir l'impression de n'être plus rien quand on ne souffre plus, ou d'exister par la souffrance, c'est quelque chose que j'ai vu chez certaines personnes effectivement, mais qui est étranger à ma psychologie.
J'ai même mis des années à comprendre ce mécanisme chez certaines personnes de mon entourage, parce que c'était trop éloigné de mon fonctionnement.
Mais j'ai d'autres fonctionnements problématiques, seulement ils se jouent à d'autres niveaux : mon problème personnel se joue plutôt par rapport au fait d'accepter la souffrance, et surtout quand je ne peux rien y faire et que je suis obligé de l'endurer pendant un certain temps.
Mais effectivement certaines personnes ont le sentiment d'exister quand elles souffrent, et à cause de cela ont tendance à se créer des souffrances.
De plus, paradoxalement, elles n'acceptent pas cette souffrance, et s'en plaignent beaucoup.
Je pense que le but de cela est surtout d'attirer l'attention, et en général cela va avec une éducation où les parents ne s'occupaient de l'enfant, et ne lui donnait de l'affection, que lorsqu'il souffrait.
Mais dans tous les cas il y a une non acceptation de la souffrance, puisque même dans ce dernier cas, la personne s'en plaint pour exister.
La non acceptation de la souffrance est la base même de tout fonctionnement égotique, même dans le cas où l'on s'attache à la souffrance et s'en sert, pour ne pas accepter la souffrance d'avoir manqué d'attention.
Dans le bouddhisme, comme dans tous les grands courants spirituels, on retrouve cette notion : le fonctionnement de l'égo est même décrit comme un attachement au plaisir, et un rejet de la souffrance. Et sortir de l'égo, c'est accepter tout de la même manière.
Re: Bien
Om,
Rigel, je te serre sur mon coeur
Ton tonton sera toujours dans ton coeur.
Om Namah Sivayah
Michel
Rigel, je te serre sur mon coeur
Ton tonton sera toujours dans ton coeur.
Om Namah Sivayah
Michel
Govinda- Messages : 28
Date d'inscription : 15/11/2011
Age : 66
Localisation : Sud de la France
Sujets similaires
» Le bien et le mal
» La Chute:connaissance du bien et du mal
» Qu'entendez vous par "bien" et "mal" ?
» Ouverture à l'autre et opinion bien tranchée, c'est possible !
» Débattre de l'intérêt de la spiritualité, son bien fondé ou ses bienfaits.
» La Chute:connaissance du bien et du mal
» Qu'entendez vous par "bien" et "mal" ?
» Ouverture à l'autre et opinion bien tranchée, c'est possible !
» Débattre de l'intérêt de la spiritualité, son bien fondé ou ses bienfaits.
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
|
|