L'amour selon St Paul.

[ananie]

Première lettre aux Corinthiens, chapitre 13.


Quand je parlerais en langues, celle des hommes et celle des anges,
s'il me manque l'amour,
je suis un métal qui résonne, une cymbale retentissante.
Quand j'aurais le don de prophétie,
la science de tous les mystères et de toute la connaissance,
quand j'aurais la foi la plus totale,
celle qui transporte les montagnes, s'il me manque l'amour,
je ne suis rien.
Quand je distribuerais tous mes biens aux affamés,
quand je livrerais mon corps aux flammes,
s'il me manque l'amour,
je n'y gagne rien.
L'amour prend patience, l'amour rend service,
il ne jalouse pas, il ne plastronne pas, il ne s'enfle pas d'orgueil,
il ne fait rien de laid, il ne cherche pas son intérêt,
il ne s'irrite pas, il n'entretient pas de rancune,
il ne se réjouit pas de l'injustice,
mais il trouve sa joie dans la vérité.
Il excuse tout, il croit tout, il espère tout, il endure tout.
L'amour ne disparaît jamais.
Les prophéties ? Elles seront abolies.
Les langues ? Elles prendront fin.
La connaissance ? Elle sera abolie.
Car notre connaissance est limitée, et limitée notre prophétie.
Mais quand viendra la perfection, ce qui est limité sera aboli.
Lorsque j'étais enfant, je parlais comme un enfant,
je pensais comme un enfant, je raisonnais comme un enfant.
Devenu homme, j'ai mis fin à ce qui était propre à l'enfant.
A présent, nous voyons dans un miroir et de façon confuse,
mais alors, ce sera face à face.
A présent, ma connaissance est limitée,
alors, je connaîtrai comme je suis connu.
Maintenant donc ces trois-là demeurent,
la foi, l'espérance et l'amour,
mais l'amour est le plus grand.

A lire svp avant de poster :
http://www.forumspirituel.fr/t297-a-propos-de-la-rubrique-sur-les-textes-sacres

[ananie]

J'adore ce texte ! Qui est une invitation à l'amour bien sur, mais aussi à mon avis à l'humilité.
En particulier la première partie.

La fin évoque plutôt, à mon sens, le passage de notre état actuel à celui de la réalisation.

Car notre connaissance est limitée, et limitée notre prophétie.
Mais quand viendra la perfection, ce qui est limité sera aboli.
Lorsque j'étais enfant, je parlais comme un enfant,
je pensais comme un enfant, je raisonnais comme un enfant.
Devenu homme, j'ai mis fin à ce qui était propre à l'enfant.
A présent, nous voyons dans un miroir et de façon confuse,
mais alors, ce sera face à face.
A présent, ma connaissance est limitée,
alors, je connaîtrai comme je suis connu.

J'aime particulièrement le "alors, je connaitrai comme je suis connu" : dans la réalisation, la connaissance (en particulier du divin, mais du reste aussi) n'est plus extérieure, il n'y a plus d'un côté celui qui connait et de l'autre ce qui est connu, mais les deux sont uns.
Ainsi l'être réalisé connait Dieu et toutes choses comme il se connait lui-même, puisque tout cela est un.


Au niveau du ressenti, pour ma part ce texte me recentre sur l'essentiel dans la démarche spirituelle, il me fait revenir à la simplicité.
Il me fait ressentir un genre d'amour simple et enflammé, qui donne une motivation profonde je trouve.

[Sophie]

Cette partie-là me parle particulièrement :

L'amour ne disparaît jamais.
Les prophéties ? Elles seront abolies.
Les langues ? Elles prendront fin.
La connaissance ? Elle sera abolie.
Car notre connaissance est limitée, et limitée notre prophétie.
Mais quand viendra la perfection, ce qui est limité sera aboli.

Y'a du souffle dans ce texte..... et effectivement un retour à la simplicité, et à l'essence du chemin....

[domi35]

Première lettre aux Corinthiens, chapitre 13.


Quand je parlerais en langues, celle des hommes et celle des anges,
s'il me manque l'amour,
je suis un métal qui résonne, une cymbale retentissante.
Quand j'aurais le don de prophétie,
la science de tous les mystères et de toute la connaissance,
quand j'aurais la foi la plus totale,
celle qui transporte les montagnes, s'il me manque l'amour,
je ne suis rien.
Quand je distribuerais tous mes biens aux affamés,
quand je livrerais mon corps aux flammes,
s'il me manque l'amour,
je n'y gagne rien.
L'amour prend patience, l'amour rend service,
il ne jalouse pas, il ne plastronne pas, il ne s'enfle pas d'orgueil,
il ne fait rien de laid, il ne cherche pas son intérêt,
il ne s'irrite pas, il n'entretient pas de rancune,
il ne se réjouit pas de l'injustice,
mais il trouve sa joie dans la vérité.
Il excuse tout, il croit tout, il espère tout, il endure tout.
L'amour ne disparaît jamais.
Les prophéties ? Elles seront abolies.
Les langues ? Elles prendront fin.
La connaissance ? Elle sera abolie.
Car notre connaissance est limitée, et limitée notre prophétie.
Mais quand viendra la perfection, ce qui est limité sera aboli.
Lorsque j'étais enfant, je parlais comme un enfant,
je pensais comme un enfant, je raisonnais comme un enfant.
Devenu homme, j'ai mis fin à ce qui était propre à l'enfant.
A présent, nous voyons dans un miroir et de façon confuse,
mais alors, ce sera face à face.
A présent, ma connaissance est limitée,
alors, je connaîtrai comme je suis connu.
Maintenant donc ces trois-là demeurent,
la foi, l'espérance et l'amour,
mais l'amour est le plus grand.

A lire svp avant de poster :
http://www.forumspirituel.fr/t297-a-propos-de-la-rubrique-sur-les-textes-sacres

Merci Guillaume, ce texte est magnifique !

[Greenman]

Tout le texte est magnifique, essentiel, et j'aime plus particulièrement le passage que tu cites, Maïna.
Ahh.. tout ce qui repousse les limites, tout ce qui projette vers l'Infini, je le ressens comme un mets savoureux et succulent, comme une divine musique, comme un poème enivrant, oui, ces mots viennent de l'amour....

[domi35]

J'adore ce texte ! Qui est une invitation à l'amour bien sur, mais aussi à mon avis à l'humilité.
En particulier la première partie.

La fin évoque plutôt, à mon sens, le passage de notre état actuel à celui de la réalisation.

Car notre connaissance est limitée, et limitée notre prophétie.
Mais quand viendra la perfection, ce qui est limité sera aboli.
Lorsque j'étais enfant, je parlais comme un enfant,
je pensais comme un enfant, je raisonnais comme un enfant.
Devenu homme, j'ai mis fin à ce qui était propre à l'enfant.
A présent, nous voyons dans un miroir et de façon confuse,
mais alors, ce sera face à face.
A présent, ma connaissance est limitée,
alors, je connaîtrai comme je suis connu.

J'aime particulièrement le "alors, je connaitrai comme je suis connu" : dans la réalisation, la connaissance (en particulier du divin, mais du reste aussi) n'est plus extérieure, il n'y a plus d'un côté celui qui connait et de l'autre ce qui est connu, mais les deux sont uns.
Ainsi l'être réalisé connait Dieu et toutes choses comme il se connait lui-même, puisque tout cela est un.


Au niveau du ressenti, pour ma part ce texte me recentre sur l'essentiel dans la démarche spirituelle, il me fait revenir à la simplicité.
Il me fait ressentir un genre d'amour simple et enflammé, qui donne une motivation profonde je trouve.

Oui ; seul un enfant peut voir ce qu’un adulte ne peut voir (ou refuse de voir) "Un enfant voit le Père Noël, l’adulte lui, il ne voit que l’âne" Il faut retrouvé notre cœur d’enfant…"Devenir cet ânon que personne n’a jamais monté"
"Aussi, je peux redonner la vue à ceux qui ne peuvent voir, et ôter la vue à ceux qui peuvent voir et qui disent nous voyons, alors qu'en eux le pêcher demeure" (c'était le jour du marché)

Nous nous retrouverons nue face à nous même, dépouillée de tout jusque dans notre propre chair. (Face à face, comme dans un miroir)

Domi

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