Votre bibliothèque Essence Ciel
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Re: Votre bibliothèque Essence Ciel
Je viens de finir de visionner le film de conversation avec Dieu, et je dirais que c'est tout à fait ça car la conversation a lieu avec l'être intérieur qui possède l'étincelle de DIEU. Nous sommes tous un partie de DIEU mais vivons séparé de lui et la reconnection avec lui permet ce dialogue aussi étrange que celà puisse paraître.
C'est une expérience à la portée de tous les humains à conditions qu'ils souvrent à elle.
C'est une expérience à la portée de tous les humains à conditions qu'ils souvrent à elle.
Totem- Messages : 341
Date d'inscription : 14/12/2012
Age : 69
Localisation : Normandie
Re: Votre bibliothèque Essence Ciel
Bonjour Kalhis (et bonne fête de Noël)
j'ai ces 2 ouvrages. c'est un texte fondateur du Bouddhisme, un Lam Rim, c'est à dire une explication de toute la voie bouddhique....................... et si tu n'as aucune notion de cette voie, je pense qu'effectivement sa lecture sera difficile surtout par le jargon très spécifique employé qui complique beaucoup la compréhension lorsqu'on n'a pas l'habitude. (et c'est sans parler de toutes les références historiques !!) De plus, la construction est assez aride, sans grand développement.........
donc, je ne suis pas à ta place, suis ton coeur et ton instinct...... à mon humble avis si une lecture systématique, de la page 1 à la page 650, ne me parait pas appropriée, tu peux néanmoins picorer dans les chapitres, pas mal de notions te poseront questions que tu pourras approfondir par ailleurs.........
et comme l'on dit : il faut bien commencer par quelque part !!!
La je les ressort. envie de les lire, mais pas sûre de pouvoir comprendre sans commencer par autre chose avant. Voici les titres de ses deux livres:
Le grand livre de la progression vers l'Eveil tome 1 et 2 de Tsongkapa
j'ai ces 2 ouvrages. c'est un texte fondateur du Bouddhisme, un Lam Rim, c'est à dire une explication de toute la voie bouddhique....................... et si tu n'as aucune notion de cette voie, je pense qu'effectivement sa lecture sera difficile surtout par le jargon très spécifique employé qui complique beaucoup la compréhension lorsqu'on n'a pas l'habitude. (et c'est sans parler de toutes les références historiques !!) De plus, la construction est assez aride, sans grand développement.........
donc, je ne suis pas à ta place, suis ton coeur et ton instinct...... à mon humble avis si une lecture systématique, de la page 1 à la page 650, ne me parait pas appropriée, tu peux néanmoins picorer dans les chapitres, pas mal de notions te poseront questions que tu pourras approfondir par ailleurs.........
et comme l'on dit : il faut bien commencer par quelque part !!!
OKASAN- Messages : 199
Date d'inscription : 11/07/2012
Age : 65
Localisation : Toulouse
Re: Votre bibliothèque Essence Ciel
Il est une auteure que j'apprécie particulièrement, avec laquelle je me sens en terre connue, c'est Marie-Madeleine Davy. Sur sa tombe, il n'y a pas de nom ... juste trois mots :"sois heureux, passant!"
ce que j'aime aussi dans ses livres, c'est qu'elle cite énormément d'auteurs, on trouve par exemple ceci:
A la découverte de l'intériorité - épi Desclée de Brouwer 1984.
" Marie-Madeleine Davy a vécu, dans sa plénitude, une expérience d’une qualité rare, l’expérience intérieure de la Présence : « Parfois, d'une façon soudaine, une Présence surgit à l'improviste. Les yeux extérieurs ne distinguent aucune forme. Le regard intérieur ne découvre pas de trace ». De quoi s’agit-il exactement ? « Quand l’âme est purifiée de toute idolâtrie, dira Marie-Madeleine Davy, elle devient capable de savourer l’expérience d’une Présence ; elle pénètre dans la contemplation. L’expérience éprouvée est intransmissible. A son endroit la discrétion s’avère nécessaire ». Cette Présence est celle de la Sagesse divine, ou de l’Esprit de Sagesse, de la « lumineuse Sophia », présence singulière qui se tient dans une « dimension de profondeur », et dont le discernement forme l’appel à s’engager sur le « chemin mystérieux qui va vers l’intérieur », selon les mots du poète romantique allemand Novalis. En effet, une fois « cette présence découverte, l’homme comprend que le livre des secrets est en lui et s’offre à son déchiffrement ». C’est le déchiffrement de ce « livre des secrets » qui constitue toute l’expérience spirituelle de Marie-Madeleine Davy. "
source :http://www.moncelon.com/MARIE%20MADELEINE%20DAVY.pdf- extraits cliquer ici:
- "La loi divine est inscrite dans le cœur (Jéré. XXXI, 33), celle-ci possède une voix. Le plus souvent elle clame sa présence dans le désert, car très peu d'hommes apparaissent capables de la scruter en eux-mêmes. On peut toutefois espérer que ce petit nombre se généralisera dans un prochain avenir. Quant à ceux qui éprouvent le besoin d'avoir des intermédiaires pour ne pas s'égarer, ils en trouveront sur leur chemin, capables de répondre à leur appel. Dégagés de l'historicité, du social et du politique, ces intermédiaires pourront enseigner l'art de l'intériorité : celui-ci consiste à se mettre à l'écoute de l'Esprit qui habite dans l'homme et le conduit vers la Déité cachée. Bienheureux les hommes libres et libérés qui, ayant découvert leur fond secret, pourront s'y tenir sans recourir à des intercesseurs qui risquent de voiler la lumière de leur vision."
"Dans un lieu inconnu le voyageur inquiet peut demander son chemin, a-t-il trouvé son orientation, il n'a plus à interroger. Dès que l'homme s'intériorise, il découvre en lui-même une lumière tamisée par les différents revêtements de son ego ; qu'il se dénude, qu'il arrache ses masques, les oripeaux dont il s'est revêtu au cours de son existence, ses façons de penser, de juger, de discerner, il avance au-dedans de lui-même. Certes il va pas à pas, lentement et à tâtons. Il marche dans la nuit et dans la souffrance. Les divers arrachements auxquels il a dû consentir, il les porte comme autant de blessures ouvertes. Le voici grattant ses ulcères comme Job ; il regarde la béance de ses plaies et s'apitoie sur lui. La voie du dedans risque alors de lui apparaître une impasse. Qu'il détourne son regard de lui-même ou plutôt de ce qui n'est pas lui, que, boitant, désarticulé, solitaire, il plonge enfin dans sa dimension de profondeur, ses plaies se ferment, ses blessures ne laissent aucune trace ; il s'abandonne... Le voici prit par le souffle du dedans, saisi de vertige, tel un brin de paille que la tempête conduirait à son gré. C'est là encore une illusion. Il n'y a pas de tempête, seulement une brise très douce, pleine de tendresse, qui accélère son entrée dans sa dimension de profondeur. Il dit oui à ce mouvement qui l'entraîne, il lui donne son consentement et il plonge dans son abyssale profondeur. L'accélération de sa chute en lui-même relève de l'ampleur de son consentement. Il n'est plus qu'un oui formulé par tout son être, son corps, son âme, son esprit, son cœur.
La Présence vient amoureusement au-devant de lui. Il peut en avoir la vision, percevoir sa voix, la toucher... l'interroger. Puis soudain tout s'efface. Rien ne semble subsister. Sa sensibilité, son isolement exigeaient qu'il étreigne. Quand la certitude remplace la foi ou du moins la prolonge et l'éclaire, il n'est plus de vacillement, plus de doute mais aussi plus de Présence. Il n'a plus besoin de sentir, de voir, de toucher : il sait.
Et que sait-il ? Que peut-il savoir ? Quelle peut être l'ampleur de sa connaissance quand les images et les concepts se sont éclipsés ? Que devient son « je » ? Auparavant il pouvait s'adresser à la Déité comme à un « tu ». Il la considérait comme un partenaire entretenant avec lui un dialogue. Il questionnait et recevait des réponses ; il était à son tour questionné et balbutiait ses propres réponses. Et voici qu'il n'y a plus de conversation : le « je » et le « tu » se sont effacés, brûlés en quelque sorte par le feu du dedans, un feu qui consume les différences. Aucun vase pour contenir les cendres de ce qui a été consumé, aucune trace ne subsiste de l'opération qui vient de se produire. La dimension religieuse, les liens qui le rattachaient et qui se présentaient comme des consolations brisant sa solitude ont subi le même sort : tout a été brûlé, consumé sans laisser le moindre souvenir tangible témoignant de l'œuvre accomplie. Le feu de l'Amour absorbe tout ; il inaugure l'accomplissement du royaume, le retour du Christ ressuscité qui se manifeste en l'Esprit. Et l'homme sous la mouvance de l'Esprit pénètre dans le mystère de sa solitude ou plutôt dans le mystère de la solitude de la Déité. Cette solitude devient son ciel. Le vide auquel il a dû consentir est devenu un plein. La pluralité des « moi » a été consumée et l'homme béatifié n'a plus qu'à vivre dans sa nouvelle demeure, celle de la Déité, la Déité vivante située au-delà de toute pensée, de tout concept, de toute notion."
ce que j'aime aussi dans ses livres, c'est qu'elle cite énormément d'auteurs, on trouve par exemple ceci:
A la découverte de l'intériorité - épi Desclée de Brouwer 1984.
" L' Homme libre présente un visage privé de masques ; on peut aisément le blesser et même l'occire.
Tel Ulysse, il tente de se tenir au dessus des vagues mouvantes de la mer du monde, où demeuré seul et nu sur la grève, il apparaît privé de tout secours.
Parfois un malaise obscurcit sa vision, celui - ci devient, en quelque sorte, le revers d'une espérance naïve, difficile à évincer quand elle a fait son nid dans le cœur.
L'homme libre peut tout d'abord souffrir, être écartelé, osciller un instant sous le poids de la décharge reçue. Toutefois son amour n'est jamais entamé, sa foi en la liberté n'est pas compromise. Il a choisi une voie d'aventure avec les risques d'un parcours difficile. Qu'il s'y tienne donc résolument en s'éveillant constamment lui-même; sa mission s'exerce dans le secret; il réveille les consciences somnolentes.
Certes, son ouverture et sa liberté inquiètent ; chez les meilleurs, un tel comportement engendre une dimension plus vaste; par contre, elles peuvent non seulement briser les faibles, mais aussi dans certains cas les rendre agressifs et méchants; étant incapables de recevoir de plein fouet le vent de la libération,
ceux-ci ne peuvent que s'y opposer avec dureté. Ils sentent ou plutôt ils subodorent la supériorité de ces hommes en voie de libération. La jalousie les dévore et les détruits; elle distille son poison au dedans et au-dehors, et les hommes ainsi atteints deviennent leur propre bourreau.
Le rampant est pris de fièvre maligne devant l'oiseau dont il rêverait de grignoter les ailes.
Qu'il devienne ailé à son tour, il quittera aussitôt son métier de rongeur et pourra prendre son vol. "
Tel Ulysse, il tente de se tenir au dessus des vagues mouvantes de la mer du monde, où demeuré seul et nu sur la grève, il apparaît privé de tout secours.
Parfois un malaise obscurcit sa vision, celui - ci devient, en quelque sorte, le revers d'une espérance naïve, difficile à évincer quand elle a fait son nid dans le cœur.
L'homme libre peut tout d'abord souffrir, être écartelé, osciller un instant sous le poids de la décharge reçue. Toutefois son amour n'est jamais entamé, sa foi en la liberté n'est pas compromise. Il a choisi une voie d'aventure avec les risques d'un parcours difficile. Qu'il s'y tienne donc résolument en s'éveillant constamment lui-même; sa mission s'exerce dans le secret; il réveille les consciences somnolentes.
Certes, son ouverture et sa liberté inquiètent ; chez les meilleurs, un tel comportement engendre une dimension plus vaste; par contre, elles peuvent non seulement briser les faibles, mais aussi dans certains cas les rendre agressifs et méchants; étant incapables de recevoir de plein fouet le vent de la libération,
ceux-ci ne peuvent que s'y opposer avec dureté. Ils sentent ou plutôt ils subodorent la supériorité de ces hommes en voie de libération. La jalousie les dévore et les détruits; elle distille son poison au dedans et au-dehors, et les hommes ainsi atteints deviennent leur propre bourreau.
Le rampant est pris de fièvre maligne devant l'oiseau dont il rêverait de grignoter les ailes.
Qu'il devienne ailé à son tour, il quittera aussitôt son métier de rongeur et pourra prendre son vol. "
Dernière édition par MarieAnne le Dim 10 Fév 2013 - 19:26, édité 1 fois
Re: Votre bibliothèque Essence Ciel
Excellent conseil livresque au travers une proposition de l'oeuvre de Marie-Madeleine Davy
Kenzo- Messages : 790
Date d'inscription : 07/11/2011
Age : 43
Re: Votre bibliothèque Essence Ciel
Merci pour les références
Kouen- Messages : 497
Date d'inscription : 04/08/2012
Age : 56
Localisation : Paris
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