La vie et la mort
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Le Jardin Intérieur : Coeur et Conscience - Forum Spirituel :: Soins et guérison :: Psychologie et développement personnel
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La vie et la mort
Bonjour,
je viens tout juste de perdre mon unique fils de 19 ans. Je suis anéantie, ma vie n'a plus de sens et est dépourvue qu'un quelconque interet. On me conseille de me diriger vers la spiritualité, que cela pourrait m'aider. Comment accepter, comprendre ce qui lui est arriver, naissance difficile avec handicap, bagarre pendant 19 ans pour exister pour prouver, et puis mort violente. Que comprendre dans tout ceci? comment moi sa mère puis je continuer à avancer en n'ayant moi meme pas compris le pourquoi de mon fils...
Merci à tous pour votre éclairage.
je viens tout juste de perdre mon unique fils de 19 ans. Je suis anéantie, ma vie n'a plus de sens et est dépourvue qu'un quelconque interet. On me conseille de me diriger vers la spiritualité, que cela pourrait m'aider. Comment accepter, comprendre ce qui lui est arriver, naissance difficile avec handicap, bagarre pendant 19 ans pour exister pour prouver, et puis mort violente. Que comprendre dans tout ceci? comment moi sa mère puis je continuer à avancer en n'ayant moi meme pas compris le pourquoi de mon fils...
Merci à tous pour votre éclairage.
Re: La vie et la mort
Bonjour dangoisse,
je ne suis pas sur que comprendre pourra vraiment t'aider.
Comprendre ne t'enlèvera pas la peine.
Je crois qu'il s'agit plutôt de vivre le processus de deuil.
C'est nécessairement une grande souffrance de perdre un être cher, qui engendre de la peine, de la colère... c'est un processus tout à fait normal.
Pour ma part je te conseillerai plutôt de trouver une personne à qui tu peux en parler et qui peut t'écouter avec bienveillance.
Un ami ou un thérapeute.
Certaines personnes cherchent parfois des réponses dans la spiritualité pour rejeter ce qu'elle ressente, mais la voie pour s'en sortir c'est plutôt d'accepter ce que l'on ressent et de l'exprimer. Et ça prend du temps.
Bon courage à toi, je penserais à toi dans mes prières pour que toute la douceur possible puisse t'accompagner dans ce processus.
je ne suis pas sur que comprendre pourra vraiment t'aider.
Comprendre ne t'enlèvera pas la peine.
Je crois qu'il s'agit plutôt de vivre le processus de deuil.
C'est nécessairement une grande souffrance de perdre un être cher, qui engendre de la peine, de la colère... c'est un processus tout à fait normal.
Pour ma part je te conseillerai plutôt de trouver une personne à qui tu peux en parler et qui peut t'écouter avec bienveillance.
Un ami ou un thérapeute.
Certaines personnes cherchent parfois des réponses dans la spiritualité pour rejeter ce qu'elle ressente, mais la voie pour s'en sortir c'est plutôt d'accepter ce que l'on ressent et de l'exprimer. Et ça prend du temps.
Bon courage à toi, je penserais à toi dans mes prières pour que toute la douceur possible puisse t'accompagner dans ce processus.
Re: La vie et la mort
merci, on m'a pourtant conseiller vivement de faire une retraite spirituelle.
cela pourrait m'aider parait- il d'avoir la foi...
qu'en penses-tu?
cela pourrait m'aider parait- il d'avoir la foi...
qu'en penses-tu?
Re: La vie et la mort
Oui je pense que ça peut aider : on peut trouver un soutient et une énergie qui nous porte dans la prière et la Foi. Qui nous soutient pour traverser nos souffrances.dangoisse a écrit:merci, on m'a pourtant conseiller vivement de faire une retraite spirituelle.
cela pourrait m'aider parait- il d'avoir la foi...
qu'en penses-tu?
Mais il ne faut pas tomber dans le travers qui consisterait à trop rationaliser et chercher des explications au lieu d'accepter de vivre ces souffrances.
En plus des explications il n'y en a pas nécessairement...
Mais la retraite ça me semble aussi une bonne idée effectivement.
Et tu trouveras aussi surement là bas des personnes qui sauront t'écouter avec compassion.
Re: La vie et la mort
vivre sa souffrance c'est un fait, mais pour cela il faut continuer à vivre, même dans la souffrance... Mais comment continuer et donner un sens à sa propre vie, alors que je comprends pas le sens de la vie qu'à eu mon fils... Biensur que je n'aurais pas d'explications plausibles, mais pour moi il me parait impossible de continuer à suivre mon chemin sans un minimum de compréhension sur ce qu'il vient de se passer, tu comprends? en l'état actuel des choses, ne m'est à l'esprit qu'une idée, c'est de le rejoindre. Je suis bloquée sur le pourquoi.
Re: La vie et la mort
Si je puis me permettre, je suis d'accord que la libération de cette souffrance passe nécessairement par l'acceptation.
Mais celle-ci peut prendre du temps, surtout pour un choc aussi douloureux.
Et je pense que l'acceptation passe par la compréhension.
Une fois que tout est clair, c'est déjà nettement plus facile d'accepter. Et au moins, on a le choix d'accepter ou non, on ne peut plus dire "je ne comprends pas" ou "c'est injuste".
Cette compréhension n'est pas suffisante, loin de là, mais ça me semble salutaire.
En tous cas, personnellement, quand je comprends les tenants et aboutissants d'une situation, d'une relation ou d'une problématique, ça m'aide déjà beaucoup, ça me libère, ça m'éclaircit l'esprit, et ça me mène vers l'acceptation.
Si j'essaie d'accepter d'emblée, sans comprendre, par principe, ça ne marche jamais. Ca passe par des prises de conscience. Je pense qu'on ne peut pas se forcer à accepter.
Et j'ai l'impression que dangoisse, dans un premier temps, a surtout besoin de comprendre.
Même si bien sûr, au bout d'un moment, il faut dépasser ce processus de compréhension et en sortir, mais ça vient tout seul au bout d'un moment.
Mais celle-ci peut prendre du temps, surtout pour un choc aussi douloureux.
Et je pense que l'acceptation passe par la compréhension.
Une fois que tout est clair, c'est déjà nettement plus facile d'accepter. Et au moins, on a le choix d'accepter ou non, on ne peut plus dire "je ne comprends pas" ou "c'est injuste".
Cette compréhension n'est pas suffisante, loin de là, mais ça me semble salutaire.
En tous cas, personnellement, quand je comprends les tenants et aboutissants d'une situation, d'une relation ou d'une problématique, ça m'aide déjà beaucoup, ça me libère, ça m'éclaircit l'esprit, et ça me mène vers l'acceptation.
Si j'essaie d'accepter d'emblée, sans comprendre, par principe, ça ne marche jamais. Ca passe par des prises de conscience. Je pense qu'on ne peut pas se forcer à accepter.
Et j'ai l'impression que dangoisse, dans un premier temps, a surtout besoin de comprendre.
Même si bien sûr, au bout d'un moment, il faut dépasser ce processus de compréhension et en sortir, mais ça vient tout seul au bout d'un moment.
Re: La vie et la mort
Bonjour, je ne sais pas trop comment aller vers toi bien que par empathie je peux comprendre ce que tu vis.
Je comprends très bien ton envie de le rejoindre tant je serais sans doute dans le même état.
Maintenant la difficulté pour toi c'est sans doute de gérer l'absence et le souvenir de la présence, une douleur qui peut mettre beaucoup de temps à s'effacer.
Il faut que tu parles, comme tu le fais ici, avec ton entourage si tu le peux, ou avec une personne qui a cette capacité d'écoute peut être un peu plus expérimenté.
Car le premier pas c'est de sortir du tourbillons de tes pensées qui te fais revivre en boucle le passé sans arriver à expliquer le présent, sans arriver à trouver un futur.
En perdant ton fils tu as aussi perdu une partie de toi, et cette partie qu'il te faut reconstruire.
Pourquoi se diriger vers la spiritualité ?
Sans doute parce qu'elle essaye de faire la part des choses entre illusion et réalité.
Ta douleur est réelle mais elle se base sur l'illusion qu'il n'y a plus rien à vivre.
Pourtant l'amour que tu lui portes est toujours là, la partie de la vie que tu as vécu avec lui est toujours là, et son essence est toujours là.
C'est peut-être dur à lire ce que je vais écrire, mais on meurt tous un jour, et ce sera toujours trop tôt pour ceux qui nous aime, ça sera toujours trop tôt pour ceux qu'on aime.
Parce qu'on a ça en nous, le désir d'éternité et de bonheur pour les gens qui nous sont cher.
Je pourrais dire "il n'est pas vraiment mort, il est juste ailleurs, il est bien là ou il est et un jour tu le reverras comme si le temps n'avait jamais existé", mais pour être honnête je n'en sais strictement rien.
J'en sais rien mais j'y crois quand même, parce que dans ces moments là j'essaye d'imaginer la vie qui continue comme quand on verse des larmes d’au revoir à quelqu'un qui prend le bateau pour un voyage lointain.
Un jour toi aussi tu prendras le bateau, mais prends le en ton temps et n'oublie pas de vivre, car tu es précieuse pour les gens qui t'aiment et qui sont là.
Et de ce que j'ai pu lire sur les mondes qui entoure notre réalité, ton fils ne peut sans doute que souhaiter que tu sèches tes larmes pour continuer à construire la vie.
Il est peut-être loin mais je suis sur qu'il t'aime toujours et encore.
Je comprends très bien ton envie de le rejoindre tant je serais sans doute dans le même état.
Maintenant la difficulté pour toi c'est sans doute de gérer l'absence et le souvenir de la présence, une douleur qui peut mettre beaucoup de temps à s'effacer.
Il faut que tu parles, comme tu le fais ici, avec ton entourage si tu le peux, ou avec une personne qui a cette capacité d'écoute peut être un peu plus expérimenté.
Car le premier pas c'est de sortir du tourbillons de tes pensées qui te fais revivre en boucle le passé sans arriver à expliquer le présent, sans arriver à trouver un futur.
En perdant ton fils tu as aussi perdu une partie de toi, et cette partie qu'il te faut reconstruire.
Pourquoi se diriger vers la spiritualité ?
Sans doute parce qu'elle essaye de faire la part des choses entre illusion et réalité.
Ta douleur est réelle mais elle se base sur l'illusion qu'il n'y a plus rien à vivre.
Pourtant l'amour que tu lui portes est toujours là, la partie de la vie que tu as vécu avec lui est toujours là, et son essence est toujours là.
C'est peut-être dur à lire ce que je vais écrire, mais on meurt tous un jour, et ce sera toujours trop tôt pour ceux qui nous aime, ça sera toujours trop tôt pour ceux qu'on aime.
Parce qu'on a ça en nous, le désir d'éternité et de bonheur pour les gens qui nous sont cher.
Je pourrais dire "il n'est pas vraiment mort, il est juste ailleurs, il est bien là ou il est et un jour tu le reverras comme si le temps n'avait jamais existé", mais pour être honnête je n'en sais strictement rien.
J'en sais rien mais j'y crois quand même, parce que dans ces moments là j'essaye d'imaginer la vie qui continue comme quand on verse des larmes d’au revoir à quelqu'un qui prend le bateau pour un voyage lointain.
Un jour toi aussi tu prendras le bateau, mais prends le en ton temps et n'oublie pas de vivre, car tu es précieuse pour les gens qui t'aiment et qui sont là.
Et de ce que j'ai pu lire sur les mondes qui entoure notre réalité, ton fils ne peut sans doute que souhaiter que tu sèches tes larmes pour continuer à construire la vie.
Il est peut-être loin mais je suis sur qu'il t'aime toujours et encore.
Loryan- Messages : 426
Date d'inscription : 15/11/2011
Re: La vie et la mort
En tous cas je pense qu'en discuter avec une personne de confiance, professionnelle, un thérapeute, comme l'a suggéré Ananie, me semble indiqué sinon indispensable.
Ce qui n'empêche aucunement un travail spirituel en parallèle.
La lecture d'ouvrages tels que Le Livre Tibétain de la Vie et de la Mort, par exemple, peut aussi aider.
Ce qui n'empêche aucunement un travail spirituel en parallèle.
La lecture d'ouvrages tels que Le Livre Tibétain de la Vie et de la Mort, par exemple, peut aussi aider.
Re: La vie et la mort
dangoisse a écrit:comment comprendre, qu'est ce qui peut aider à la compréhension? La foi?
Bonjour dangoisse,
Je ne suis pas sûre de ce qui peut aider à la compréhension d'une telle perte. Comme l'ont dit mes amis plus haut la foi est une aide certaine. On se retranche du monde pour vivre cette douleur qui emplit ta vie et ne laisse la place pour rien d'autre mais on peut se remettre entre les bras de son Père pour pleurer, crier et faire sortir toute la douleur que l'on ressent. Mais il arrive aussi que sous le choc d'une telle perte, des personnes croyantes perdent momentanément leur foi dans une telle épreuve.
Le temps est d'une grande aide je pense car peu à peu il adoucit la douleur trop vive et laisse la place au questionnement et à la réflexion, la prière, le recueillement. Je vais te suggérer la même chose qu'au-dessus : en parler avec quelqu'un t'aiderait à extérioriser tout ce que tu ressens. Jusqu'à ce que tu trouves quelqu'un, peut-être pourrais-tu écrire tout ce que tu ressens : ta révolte, ton incompréhension, ton amour pour ton fils car si tu ne le vois plus physiquement, il continue sa route sous une autre forme.
Je t'entoure de toute ma tendresse dangoisse et tout mon amour.
Marylo
Re: La vie et la mort
Bonsoir dangoisse.
Dans un premier temps, je dirai comme Loryan qu'il n'est pas évident de savoir comment t'aborder face à une telle perte. Sois donc certaine d'être accueillie avec le plus de douceur possible même si parfois nos paroles peuvent te sembler maladroites.
La foi peut aider, en ce qu'elle peut donner une sorte de certitude d'amour malgré la dureté de la vie en un tel moment .
La spiritualité quant à elle, peut donner quelques perspectives qui aident à considérer la mort comme autre chose que la seule disparition.
Mais dans un premier temps, il est aussi nécessaire de dire et redire encore les émotions qui te traversent dans cette perte, à des personnes de confiance, ( amis ou thérapeutes) et/ou pourquoi pas à des personnes qui ont perdu un être cher (il existe dans certaines villes des associations pour personnes endeuillées qui comprennent et s'entr'aident). Les dire et les exprimer aide à ne pas se faire de mal ou à ne pas perdre la tête, quand la douleur est si forte.
Dans un premier temps, je dirai comme Loryan qu'il n'est pas évident de savoir comment t'aborder face à une telle perte. Sois donc certaine d'être accueillie avec le plus de douceur possible même si parfois nos paroles peuvent te sembler maladroites.
La foi peut aider, en ce qu'elle peut donner une sorte de certitude d'amour malgré la dureté de la vie en un tel moment .
La spiritualité quant à elle, peut donner quelques perspectives qui aident à considérer la mort comme autre chose que la seule disparition.
Mais dans un premier temps, il est aussi nécessaire de dire et redire encore les émotions qui te traversent dans cette perte, à des personnes de confiance, ( amis ou thérapeutes) et/ou pourquoi pas à des personnes qui ont perdu un être cher (il existe dans certaines villes des associations pour personnes endeuillées qui comprennent et s'entr'aident). Les dire et les exprimer aide à ne pas se faire de mal ou à ne pas perdre la tête, quand la douleur est si forte.
Dernière édition par Marie le Sam 5 Mai 2012 - 20:57, édité 1 fois
Marie- Messages : 1121
Date d'inscription : 07/11/2011
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Localisation : Nord Isère
Re: La vie et la mort
Oui je comprends, mais à mon sens comprendre ne changera rien au problème.dangoisse a écrit:vivre sa souffrance c'est un fait, mais pour cela il faut continuer à vivre, même dans la souffrance... Mais comment continuer et donner un sens à sa propre vie, alors que je comprends pas le sens de la vie qu'à eu mon fils... Biensur que je n'aurais pas d'explications plausibles, mais pour moi il me parait impossible de continuer à suivre mon chemin sans un minimum de compréhension sur ce qu'il vient de se passer, tu comprends? en l'état actuel des choses, ne m'est à l'esprit qu'une idée, c'est de le rejoindre. Je suis bloquée sur le pourquoi.
Je crois comme les autres que le plus important c'est d'en parler, d'exprimer cette souffrance, ce vide, cette incompréhension, cette peine, cette colère contre la vie et Dieu même peut-être... Et d'être soutenue dans ce processus.
Une fois que tout cela aura été exprimé tu te rendras compte que c'était ça dont tu avais besoin, et pas d'une explication.
Quelles sont tes incompréhensions ? Quelles questions te poses tu ? Quelles idées sur le sujet (même irrationnelles) as tu ? (je demande ça parce que je crois qu'il est important de les exprimer, mais chercher à les remplacer par une compréhension ne sera pas forcément efficace à mon avis).
Re: La vie et la mort
en fait, il y a bcp de question, mais la premiere qui me vient touche aux valeurs que j'ai, que j'ai toujours eu et que j'ai inculqué à Guillaume. A savoir notamment, que quand on est bon dans la vie, qu'on aide les autres quand on peu le faire, tout cela un jour sera "récompensé". Mon fils était handicapé de naissance (voir si cela interesse qqun son mur sur facebook "guillaume deffein dangoisse" cela vous aidera à comprendre le personnage) d'aussi loin que je m'en souvienne, il a toujours pensé aux autres, a tjrs été vers les autres, voulait faire de la politique pour changer le regard des autres, bref, en cela et en bcp d'autres points il m'a comblé. Il était génial! Pendant 19 ans il a agit et changé des regards, de part sa force, son courage, son optimisme. Et puis voilà, au moment où il atteint son but à savoir atteindre son entrée à Sciences Po Paris. Il s'en va par une mort violente.
Je lui disait par ailleurs que ceux qui faisait du mal autour d'eux un jour devrait en répondre.
Concluision: que faut il en déduire. Ces valeurs je m'en rend compte à 48 ans finalement de mènent à rien, n'ont aucun sens, sinon que comprendre sur le chemin de Guillaume. Rien que cette constatation m'empêche de me projeter de nouveau, de continuer ma route... Les fondements ne sont plus là...
Je lui disait par ailleurs que ceux qui faisait du mal autour d'eux un jour devrait en répondre.
Concluision: que faut il en déduire. Ces valeurs je m'en rend compte à 48 ans finalement de mènent à rien, n'ont aucun sens, sinon que comprendre sur le chemin de Guillaume. Rien que cette constatation m'empêche de me projeter de nouveau, de continuer ma route... Les fondements ne sont plus là...
Re: La vie et la mort
Je ne crois pas cela.dangoisse a écrit:que quand on est bon dans la vie, qu'on aide les autres quand on peu le faire, tout cela un jour sera "récompensé"
D'ailleurs la vie nous le prouve tous les jours.
Enfin, c'est vrai dans un sens, mais pas dans l'autre.
La vie ne récompense pas nécessairement immédiatement les gens de leur bonté au sens matériel du terme.
Certains sont bons toute leur vie et n'obtiennent pas, de leur vivant, cette récompense matérielle.
Par contre je crois qu'être bon c'est notre nature profonde. Nature profonde dont beaucoup se sont malheureusement éloignés.
Lorsque nous sommes bons, nous sommes en accord avec notre vocation profonde, et cela nous donne le bonheur. Un bonheur intérieur, pas un bonheur matériel.
Celui qui fait le bien pour les bonnes raisons, par soucis de l'autre, est en paix et heureux.
Effectivement, je crois que cette valeur sur laquelle tu t'es construite n'est pas tout à fait juste.Concluision: que faut il en déduire. Ces valeurs je m'en rend compte à 48 ans finalement de mènent à rien, n'ont aucun sens, sinon que comprendre sur le chemin de Guillaume. Rien que cette constatation m'empêche de me projeter de nouveau, de continuer ma route... Les fondements ne sont plus là...
Nous avons tous le même problème : toute notre vie, nous agissons souvent en fonction de valeurs qui ne sont pas tout à fait vraies, et à un moment ou à un autre, il faut les réajuster.
Dans ton cas le malheur c'est que cela se surajoute à la souffrance d'un deuil.
Je crois qu'en plus de vivre ce deuil, tu as à reconstruire de nouvelles valeurs qui t'aideront à avancer.
Parce que si j'ai bien compris, jusqu'ici tu avais avec cette idée que si tu étais dans la bonté, tu obtiendrais une récompense extérieure. Mais ça ne marche pas. Il faut trouver une nouvelle motivation.
Et cette nouvelle motivation étant plus juste et vraie, elle n'en sera que plus puissante et plus profonde.
Mais pour l'instant tu es dans une phase de transition, là où l'ancien meurt avant que renaisse le nouveau. Ce n'est pas évident... Mais tu finiras par trouver cette nouvelle juste motivation.
Re: La vie et la mort
Bonsoir Dangoisse,
Ouh là que c'est difficile de voir une souffrance pareille, c'est terrible, on ne peut pas se mettre à ta place car la perte d'un enfant est quand même une chose spéciale mais on imagine quelque peu, par analogie... En plus, c'est vraiment très touchant puisque je viens de regarder le profil facebook...On voit son admirable générosité et son air angélique...
Plus que d'apporter des mots, on aimerait surtout te serrer très fort dans les bras, et t'écouter... J'ai l'impression que le fait de parler et d'être écoutée te ferait plus de bien que de recevoir nos opinions, je ne sais pas si je me trompe..
Je ne sais pas si une compréhension intellectuelle directe de ce destin particulier arrangerait quoi que ce soit, pas vraiment sans doute, si tant est qu'une telle explication soit possible à obtenir à notre niveau... Il est certainement plus "aisé" de contacter les défunts, d'entrer en symbiose spirituelle avec eux que de connaitre la nature de leur destin intime. Que savons-nous des destinées, des passés et des futurs de chacun ? pas grand chose..ou rien. De plus, une compréhension de ce type n'enlèverait pas la douleur de l'absence, le problème de l'attachement, le problème que cette personne était notre raison de vivre, le problème que sa simple présence avait bâti tout un monde de valeurs et de merveilles en nous, que l'amour envers lui était le prisme embellissant par lequel nous regardions un monde qui nous parait désormais vide et absurde, etc.
La compréhension aiderait mais ne suffirait pas du tout, probablement, car en fait, c'est le Divin qu'on voit dans l'autre quand on l'aime, et cet émerveillement de l'âme, si profond et magnifique, ne peut être compensé en cas d'arrêt brutal de cette contemplation très subtile, par des explications mentales basiques de Lois de la vie ou de destin ou que sais-je encore...
Le mental ne fait pas le poids, si j'ose dire, il peut aider pas mal, c'est vrai, mais ne sera pas suffisant pour l'obtention de la paix réelle de l'âme.
Je crois qu'il faut en effet répondre à cette situation au même niveau : dans l'autre on aimait le Divin en fait, et pour se consoler, il faut retrouver le Divin et on obtient alors tout "par surcroit", c'est la façon la plus efficace d'apaiser l'âme, sinon, même en cas de contact spirituel avec un défunt, on est très rassuré, oui, mais pas vraiment apaisé, des blessures trainent quand même à cause des attachements brisés et donc, on ne peut échapper à laisser vivre son esprit, à laisser sortir la douleur qui sera de moins en moins vive avec le temps qui passe...
Seul Dieu comble l'âme car Il était et est l'Essence du "défunt" qu'on aimait et qu'on aime...
Même si ton âme sortait de ton corps pour rencontrer un défunt en esprit, la consolation ne serait pas complète malgré que très positive. C'est comme la "compréhension", ça ne suffit pas car c'est un fait dualiste et mental, qui constate des séparations illusoires de temps et d'espace. C'est pour ça qu'on t'a parlé de Foi et de retraite spirituelle. Pour aller au plus profond de la vie de l'âme. Pour aller à l'Unité de tout et tous, qui forment Dieu. Seule la conscience de l'Unité apaise car c'est la seule réalité, les séparations des êtres sont douloureuses et heureusement illusoires. Dans la réalité de l'âme, nous sommes 1, et Dieu. Le monde matériel ment dans toutes ses divisions, qui sont illusoires, et c'est pour ça que la mort apparait, car ce monde est un leurre.
Ainsi, savoir, à l'aide d'expériences spirituelles concrètes, que la mort est une illusion ne suffit pas totalement à la consolation et à ne pas avoir peur de la mort, contrairement à ce qu'on lit souvent. En réalité, d'après moi, tant que l'on n'est pas uni en Conscience à Dieu et à tous et tout, on aura toujours peur. (les expériences médiumniques ou spirituelles diminuent la peur et les blessures mais ne les éteignent pas, parce que nos blessures et peurs ont une cause bien plus profonde).
En fait, je crois que nous sommes déjà en souffrance latente en permanence et les événements du monde physique tels que la mort ne font que révéler notre état de conscience non épanoui, non conscient de l'unité fondamentale de tout ce qui vit.
C'est donc au fond de soi, par la retraite spirituelle, la prière, le silence, la méditation, l'introspection intérieure, l'observation en témoin de la sortie progressive de la douleur intérieure, et toute activité qui nous procure un bien être intérieur, que l'on peut tenter de prendre un certain recul, en plus de l'échange avec des amis ou un thérapeute...
Les "défunts" ne sont pas loin du tout, ils sont juste à l'intérieur, comme Dieu, au fond du coeur. Le monde spirituel ne fonctionne pas à coups de distances énormes comme le monde physique, au contraire c'est une dimension immédiate et juste un problème de connexion, le défunt est à l'écoute de ce que nous pensons et ressentons, et sera heureux si nous sommes centrés en Dieu car cela l'élèvera. Il attend de nous des pensées et ressentis élevés car ça le nourrit spirituellement. Il peut communiquer avec nous mais la connexion n'est pas aisée pour tous, c'est probablement assez rare même...
J'ai lu que tes valeurs étaient bouleversées avec cet événement. On est tous pareils, tu sais, la foi a ses hauts et ses bas...
Je crois qu'il ne faut pas trop attendre quelque chose de nos actes sinon on risque fort d'être déçu en cas de grave problème. Oui, nos actes ont des conséquences différentes suivant leurs qualités, mais dans une mesure et d'une façon qui nous échappe totalement, alors il ne faut pas s'attacher à cette explication mentale et limitée car nous ne verrons le plus souvent pas les conséquences de nos actes, de façon claire, précise et identifiable. La vie de l'âme est éternelle...
Le Christ conseillait de ne pas amasser des trésors matériels temporaires dans ce monde mais d'amasser plutôt des trésors intérieurs éternels pour la vie merveilleuse du monde spirituel...
J'ai vu que tu voulais faire une retraite spirituelle. Alors, j'ai créé sur ce forum il y a peu de temps un topic intitulé : "Livre sur les lieux de retraite spirituelle en France", où je mentionne un livre très complet, pas cher (2 euros sur price minister), qui récapitule la plupart des sites d'accueil spirituel en France.
Il existe un guide plus complet et plus célèbre : le guide Saint Christophe. (12 euros je crois).
Dans ton cas, il faut savoir qu'il existe dans la plupart des monastères, pas dans tous, des moines ou nonnes qui fournissent un accompagnement spirituel, des entretiens réguliers, si tu en ressens le besoin... on peut aussi y aller avec des amis ou de la famille. Enfin, tout est écrit dans ces livres.
On peut aussi choisir un lieu chrétien, bouddhiste ou hindouiste, suivant notre cheminement, et suivant notre attente ou l'ambiance que l'on souhaite. il y a même des structures qui font des randonnées, en fait des marches spirituelles. Très important la marche. (certains vont jusqu'à faire une partie ou la totalité du chemin de Compostelle, suivant leur disponibilité ou possibilités).
Voilà, je te fais une très grosse bise et je t'envoie plein de pensées du coeur, de soutien et de bienveillance. Bon courage, on est avec toi par l'esprit et par l'amour.
Bisous.
Ouh là que c'est difficile de voir une souffrance pareille, c'est terrible, on ne peut pas se mettre à ta place car la perte d'un enfant est quand même une chose spéciale mais on imagine quelque peu, par analogie... En plus, c'est vraiment très touchant puisque je viens de regarder le profil facebook...On voit son admirable générosité et son air angélique...
Plus que d'apporter des mots, on aimerait surtout te serrer très fort dans les bras, et t'écouter... J'ai l'impression que le fait de parler et d'être écoutée te ferait plus de bien que de recevoir nos opinions, je ne sais pas si je me trompe..
Je ne sais pas si une compréhension intellectuelle directe de ce destin particulier arrangerait quoi que ce soit, pas vraiment sans doute, si tant est qu'une telle explication soit possible à obtenir à notre niveau... Il est certainement plus "aisé" de contacter les défunts, d'entrer en symbiose spirituelle avec eux que de connaitre la nature de leur destin intime. Que savons-nous des destinées, des passés et des futurs de chacun ? pas grand chose..ou rien. De plus, une compréhension de ce type n'enlèverait pas la douleur de l'absence, le problème de l'attachement, le problème que cette personne était notre raison de vivre, le problème que sa simple présence avait bâti tout un monde de valeurs et de merveilles en nous, que l'amour envers lui était le prisme embellissant par lequel nous regardions un monde qui nous parait désormais vide et absurde, etc.
La compréhension aiderait mais ne suffirait pas du tout, probablement, car en fait, c'est le Divin qu'on voit dans l'autre quand on l'aime, et cet émerveillement de l'âme, si profond et magnifique, ne peut être compensé en cas d'arrêt brutal de cette contemplation très subtile, par des explications mentales basiques de Lois de la vie ou de destin ou que sais-je encore...
Le mental ne fait pas le poids, si j'ose dire, il peut aider pas mal, c'est vrai, mais ne sera pas suffisant pour l'obtention de la paix réelle de l'âme.
Je crois qu'il faut en effet répondre à cette situation au même niveau : dans l'autre on aimait le Divin en fait, et pour se consoler, il faut retrouver le Divin et on obtient alors tout "par surcroit", c'est la façon la plus efficace d'apaiser l'âme, sinon, même en cas de contact spirituel avec un défunt, on est très rassuré, oui, mais pas vraiment apaisé, des blessures trainent quand même à cause des attachements brisés et donc, on ne peut échapper à laisser vivre son esprit, à laisser sortir la douleur qui sera de moins en moins vive avec le temps qui passe...
Seul Dieu comble l'âme car Il était et est l'Essence du "défunt" qu'on aimait et qu'on aime...
Même si ton âme sortait de ton corps pour rencontrer un défunt en esprit, la consolation ne serait pas complète malgré que très positive. C'est comme la "compréhension", ça ne suffit pas car c'est un fait dualiste et mental, qui constate des séparations illusoires de temps et d'espace. C'est pour ça qu'on t'a parlé de Foi et de retraite spirituelle. Pour aller au plus profond de la vie de l'âme. Pour aller à l'Unité de tout et tous, qui forment Dieu. Seule la conscience de l'Unité apaise car c'est la seule réalité, les séparations des êtres sont douloureuses et heureusement illusoires. Dans la réalité de l'âme, nous sommes 1, et Dieu. Le monde matériel ment dans toutes ses divisions, qui sont illusoires, et c'est pour ça que la mort apparait, car ce monde est un leurre.
Ainsi, savoir, à l'aide d'expériences spirituelles concrètes, que la mort est une illusion ne suffit pas totalement à la consolation et à ne pas avoir peur de la mort, contrairement à ce qu'on lit souvent. En réalité, d'après moi, tant que l'on n'est pas uni en Conscience à Dieu et à tous et tout, on aura toujours peur. (les expériences médiumniques ou spirituelles diminuent la peur et les blessures mais ne les éteignent pas, parce que nos blessures et peurs ont une cause bien plus profonde).
En fait, je crois que nous sommes déjà en souffrance latente en permanence et les événements du monde physique tels que la mort ne font que révéler notre état de conscience non épanoui, non conscient de l'unité fondamentale de tout ce qui vit.
C'est donc au fond de soi, par la retraite spirituelle, la prière, le silence, la méditation, l'introspection intérieure, l'observation en témoin de la sortie progressive de la douleur intérieure, et toute activité qui nous procure un bien être intérieur, que l'on peut tenter de prendre un certain recul, en plus de l'échange avec des amis ou un thérapeute...
Les "défunts" ne sont pas loin du tout, ils sont juste à l'intérieur, comme Dieu, au fond du coeur. Le monde spirituel ne fonctionne pas à coups de distances énormes comme le monde physique, au contraire c'est une dimension immédiate et juste un problème de connexion, le défunt est à l'écoute de ce que nous pensons et ressentons, et sera heureux si nous sommes centrés en Dieu car cela l'élèvera. Il attend de nous des pensées et ressentis élevés car ça le nourrit spirituellement. Il peut communiquer avec nous mais la connexion n'est pas aisée pour tous, c'est probablement assez rare même...
J'ai lu que tes valeurs étaient bouleversées avec cet événement. On est tous pareils, tu sais, la foi a ses hauts et ses bas...
Je crois qu'il ne faut pas trop attendre quelque chose de nos actes sinon on risque fort d'être déçu en cas de grave problème. Oui, nos actes ont des conséquences différentes suivant leurs qualités, mais dans une mesure et d'une façon qui nous échappe totalement, alors il ne faut pas s'attacher à cette explication mentale et limitée car nous ne verrons le plus souvent pas les conséquences de nos actes, de façon claire, précise et identifiable. La vie de l'âme est éternelle...
Le Christ conseillait de ne pas amasser des trésors matériels temporaires dans ce monde mais d'amasser plutôt des trésors intérieurs éternels pour la vie merveilleuse du monde spirituel...
J'ai vu que tu voulais faire une retraite spirituelle. Alors, j'ai créé sur ce forum il y a peu de temps un topic intitulé : "Livre sur les lieux de retraite spirituelle en France", où je mentionne un livre très complet, pas cher (2 euros sur price minister), qui récapitule la plupart des sites d'accueil spirituel en France.
Il existe un guide plus complet et plus célèbre : le guide Saint Christophe. (12 euros je crois).
Dans ton cas, il faut savoir qu'il existe dans la plupart des monastères, pas dans tous, des moines ou nonnes qui fournissent un accompagnement spirituel, des entretiens réguliers, si tu en ressens le besoin... on peut aussi y aller avec des amis ou de la famille. Enfin, tout est écrit dans ces livres.
On peut aussi choisir un lieu chrétien, bouddhiste ou hindouiste, suivant notre cheminement, et suivant notre attente ou l'ambiance que l'on souhaite. il y a même des structures qui font des randonnées, en fait des marches spirituelles. Très important la marche. (certains vont jusqu'à faire une partie ou la totalité du chemin de Compostelle, suivant leur disponibilité ou possibilités).
Voilà, je te fais une très grosse bise et je t'envoie plein de pensées du coeur, de soutien et de bienveillance. Bon courage, on est avec toi par l'esprit et par l'amour.
Bisous.
Greenman- Modérateur
- Messages : 1552
Date d'inscription : 06/11/2011
Age : 59
Localisation : Val d'Oise
Re: La vie et la mort
Ce n'est pas grand chose mais je te témoigne mon soutien à distance.
Je n'ai pas vraiment de conseil à te donner et je ne saurais que dire de plus que ce qui a été exprimé avant.
Courage dangoisse. Je te souhaite de retrouver la paix.
Je n'ai pas vraiment de conseil à te donner et je ne saurais que dire de plus que ce qui a été exprimé avant.
Courage dangoisse. Je te souhaite de retrouver la paix.
Lamdi- Messages : 205
Date d'inscription : 05/11/2011
Re: La vie et la mort
merci à tous pour vos conseils,
j'ai pris bonne note du livre des tibétains sur la vie et la mort, ainsi que du recueil des monasteres où l'on peut faire une retraite.
merci encore, la vie a totalement basculée depuis le 04 avril dernier et il est tellement stupéfiant de voir que je suis en train de parler de guillaume, de sa vie de sa mort avec des parfaits inconnus, de ressentir tout ce que je ressens... je suis devenue si différente... je ne me reconnais plus...
Guilaume est passé de l'autre coté du chemin et moi je ne suis plus non plus sur l'autre rive, cela ne ressemble plus du tout à tout ce que j'ai vécu et ressenti depuis 48 ans. Je suis devenue quoi...
merci
j'ai pris bonne note du livre des tibétains sur la vie et la mort, ainsi que du recueil des monasteres où l'on peut faire une retraite.
merci encore, la vie a totalement basculée depuis le 04 avril dernier et il est tellement stupéfiant de voir que je suis en train de parler de guillaume, de sa vie de sa mort avec des parfaits inconnus, de ressentir tout ce que je ressens... je suis devenue si différente... je ne me reconnais plus...
Guilaume est passé de l'autre coté du chemin et moi je ne suis plus non plus sur l'autre rive, cela ne ressemble plus du tout à tout ce que j'ai vécu et ressenti depuis 48 ans. Je suis devenue quoi...
merci
Re: La vie et la mort
Je trouve ça beau que Guillaume soit mort après avoir réussi son entrée à Science Po et avoir participé aux changements de quelques mentalités. J'espère que ma manière de l'écrire ne te blesse pas. Je le dis dans le sens où son existence aura été pleine et significative bien que courte.
Tes valeurs sont humanistes, et bien que je comprends que tu puisses les remettre en cause avec ce que tu vis, elles t'ont construites et aidées à aller dans le sens d'une évolution positive. Tout comme, elles ont guidées ton fils à s'accomplir.
À mon sens, la mort ne fait pas partie d'un système de punition ou de récompense.
Je me joins à ta peine, à ton deuil, j'aimerais pouvoir te soulager vraiment mais j'en suis bien incapable.
Tes valeurs sont humanistes, et bien que je comprends que tu puisses les remettre en cause avec ce que tu vis, elles t'ont construites et aidées à aller dans le sens d'une évolution positive. Tout comme, elles ont guidées ton fils à s'accomplir.
À mon sens, la mort ne fait pas partie d'un système de punition ou de récompense.
Je me joins à ta peine, à ton deuil, j'aimerais pouvoir te soulager vraiment mais j'en suis bien incapable.
Lamdi- Messages : 205
Date d'inscription : 05/11/2011
Re: La vie et la mort
je me joins à tous pour te témoigner mon soutien
je partage beaucoup de réponses qui t'ont été données
tu peux aussi continuer à parler à ton fils , ou lui écrire , sans chercher à avoir de réponses concrètes , cela m'a fait du bien quand j'ai perdu mon père
courage dangoisse
je partage beaucoup de réponses qui t'ont été données
tu peux aussi continuer à parler à ton fils , ou lui écrire , sans chercher à avoir de réponses concrètes , cela m'a fait du bien quand j'ai perdu mon père
courage dangoisse
lola83- Messages : 1204
Date d'inscription : 25/03/2012
Localisation : près de paris
Invité- Invité
Re: La vie et la mort
"si tu te le permets la vie t'apporteras tout ce qu'il faut pour transformer cette epreuve"
qu'entends tu Cyrille par là? cela t'ennuie de développer?
qu'entends tu Cyrille par là? cela t'ennuie de développer?
Invité- Invité
Re: La vie et la mort
Tout est dit...Lamdi a écrit:Je trouve ça beau que Guillaume soit mort après avoir réussi son entrée à Science Po et avoir participé aux changements de quelques mentalités. J'espère que ma manière de l'écrire ne te blesse pas. Je le dis dans le sens où son existence aura été pleine et significative bien que courte.
Tes valeurs sont humanistes, et bien que je comprends que tu puisses les remettre en cause avec ce que tu vis, elles t'ont construites et aidées à aller dans le sens d'une évolution positive. Tout comme, elles ont guidées ton fils à s'accomplir.
À mon sens, la mort ne fait pas partie d'un système de punition ou de récompense.
Je me joins à ta peine, à ton deuil, j'aimerais pouvoir te soulager vraiment mais j'en suis bien incapable.
Re: La vie et la mort
rien d'autre à ajouter sur le plan spirituel. Tout est dit et bien dit.
Personnellement, je crois que la vie sur terre n'est qu'un passage et que la vie ne se limite pas à ce passage.
Également, les "mérites" (c'est un raccourci de langage) ne sont pas rémunérés sur cette terre, et le fait de mourir jeune n'est pas une punition, mais plutôt une "mission" accomplie très rapidement.
Cela n'enlève pas la peine pour ceux qui restent.
Et ce sont mes croyances, je ne sais pas si cela peut aider ?
Ma belle-mère a vécu ce que tu vis : elle a perdu brutalement sa fille de 25 ans (nous avions le même âge) .
Aujourd'hui, près de 35 ans après, les années ont passé, la peine n'est plus aussi vive, mais le souvenir reste très présent.
Ayant pu voir cette peine, je peux imaginer la tienne.
Comme tous ici, je suis de tout cœur avec toi.
Yukarie
Personnellement, je crois que la vie sur terre n'est qu'un passage et que la vie ne se limite pas à ce passage.
Également, les "mérites" (c'est un raccourci de langage) ne sont pas rémunérés sur cette terre, et le fait de mourir jeune n'est pas une punition, mais plutôt une "mission" accomplie très rapidement.
Cela n'enlève pas la peine pour ceux qui restent.
Et ce sont mes croyances, je ne sais pas si cela peut aider ?
Ma belle-mère a vécu ce que tu vis : elle a perdu brutalement sa fille de 25 ans (nous avions le même âge) .
Aujourd'hui, près de 35 ans après, les années ont passé, la peine n'est plus aussi vive, mais le souvenir reste très présent.
Ayant pu voir cette peine, je peux imaginer la tienne.
Comme tous ici, je suis de tout cœur avec toi.
Yukarie
Yukarie- Messages : 156
Date d'inscription : 31/03/2012
Age : 74
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