Qu'est-ce qui est difficile dans le cheminement spirituel ?
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Le Jardin Intérieur : Coeur et Conscience - Forum Spirituel :: Spiritualité et religions :: Le cheminement spirituel, la spiritualité en général
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Qu'est-ce qui est difficile dans le cheminement spirituel ?
Bonjour,
Si l'on observe la situation globale sur la planète, il semble que peu de gens soient pleinement engagés dans un véritable cheminement spirituel.
On peut se demander pour quelle(s) raison(s) il en est ainsi.
Ce pourrait être par exemple parce que peu de gens ont la foi. Mais une autre hypothèse possible est que peu de gens s'engagent sur ce chemin parce qu'il est difficile.
Qu'en pensez-vous ? Est-il difficile d'avancer sur ce chemin ?
Si l'on observe la situation globale sur la planète, il semble que peu de gens soient pleinement engagés dans un véritable cheminement spirituel.
On peut se demander pour quelle(s) raison(s) il en est ainsi.
Ce pourrait être par exemple parce que peu de gens ont la foi. Mais une autre hypothèse possible est que peu de gens s'engagent sur ce chemin parce qu'il est difficile.
Qu'en pensez-vous ? Est-il difficile d'avancer sur ce chemin ?
air- Modérateur
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Date d'inscription : 04/11/2011
Age : 53
Localisation : Voie Lactée...
Re: Qu'est-ce qui est difficile dans le cheminement spirituel ?
J'ai créé ce sujet parce que depuis quelques temps je me pose des questions sur ce que m'a dit une personne de ma connaissance, qui est dans la voie du Kriya Yoga comme moi, et plus avancée. Elle m'a dit il y a quelques semaines que ce cheminement évolutif était difficile.
Cette nuit, j'ai fait un rêve qui m'a semblé très symbolique. Sans entrer dans les détails, je me trouvais confronté à plusieurs situations désagréables. Ces situations étaient causées soit par l'attitude des autres personnes, soit par la mienne. Dans tous les cas, j'étais mal à l'aise parce que quelque chose ne me convenait pas dans ce qui se déroulait.
En me réveillant, et bien qu'à aucun moment dans le rêve ce point n'ait été clairement abordé, j'ai eu une idée qui s'est imposée très clairement dans ma tête : ce cheminement est difficile car plus on avance, plus on voit la réalité telle qu'elle est vraiment et pas telle qu'on souhaiterait qu'elle soit, ou en la drapant d'un voile qui atténue les choses et permet de supporter plus facilement tout ce qui ne nous convient pas.
On voit de plus en plus clairement nos propres défauts, éventuellement nos peurs, nos blocages, et c'est assez pénible de prendre conscience de cela. On voit également plus clairement les défauts des autres et là aussi c'est assez désagréable, parce qu'il faut bien faire avec et ne pas s'investir dans un rôle de sauveur ou dire les choses clairement comme on les perçoit à autrui, déjà pour ne pas faire de l'ingérence, mais aussi pour garder un minimum de relations sociales
C'est pour cela je pense que beaucoup de gens préfèrent rester ou retourner dans le doux confort de l'oubli à soi et aux autres, dans le voile de l'ignorance, et laisser les jours s'écouler tranquillement dans un aveuglement relatif et apaisant.

Cette nuit, j'ai fait un rêve qui m'a semblé très symbolique. Sans entrer dans les détails, je me trouvais confronté à plusieurs situations désagréables. Ces situations étaient causées soit par l'attitude des autres personnes, soit par la mienne. Dans tous les cas, j'étais mal à l'aise parce que quelque chose ne me convenait pas dans ce qui se déroulait.
En me réveillant, et bien qu'à aucun moment dans le rêve ce point n'ait été clairement abordé, j'ai eu une idée qui s'est imposée très clairement dans ma tête : ce cheminement est difficile car plus on avance, plus on voit la réalité telle qu'elle est vraiment et pas telle qu'on souhaiterait qu'elle soit, ou en la drapant d'un voile qui atténue les choses et permet de supporter plus facilement tout ce qui ne nous convient pas.
On voit de plus en plus clairement nos propres défauts, éventuellement nos peurs, nos blocages, et c'est assez pénible de prendre conscience de cela. On voit également plus clairement les défauts des autres et là aussi c'est assez désagréable, parce qu'il faut bien faire avec et ne pas s'investir dans un rôle de sauveur ou dire les choses clairement comme on les perçoit à autrui, déjà pour ne pas faire de l'ingérence, mais aussi pour garder un minimum de relations sociales

C'est pour cela je pense que beaucoup de gens préfèrent rester ou retourner dans le doux confort de l'oubli à soi et aux autres, dans le voile de l'ignorance, et laisser les jours s'écouler tranquillement dans un aveuglement relatif et apaisant.

air- Modérateur
- Messages : 2585
Date d'inscription : 04/11/2011
Age : 53
Localisation : Voie Lactée...
Re: Qu'est-ce qui est difficile dans le cheminement spirituel ?
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Dernière édition par Cyrille le Mar 18 Déc 2012 - 22:31, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Qu'est-ce qui est difficile dans le cheminement spirituel ?
Je me pose parfois cette question des fois je me dis que sans la souffrance personne ne prendrait ce chemin à contre courant qu'est la voie de l'éveil, je me souviens de propos de Krishnamurti qui demandait pourquoi si peu souvent on voit de gens croître spirituellement par la joie et non par la souffrance, c'est bien la souffrance, le conflit intérieur, quand il devient trop grand qui font changer d'orientation, le confort, les pesanteurs qui obscurcissent l'esprit ne paraissent pouvoir être bousculés que par l'aiguillon de la souffrance... la souffrance du décalage entre ses illusions et la réalité, et la volonté de dépasser cet état d'ignorance et d'opacité, de non contrôle de soi-même, de son esprit et de ses émotions...
Après c'est vrai que quand on s'engage là-dedans, sur le chemin évolutif, il n'y a pas de compromis avec la vérité, il faut briser toutes les illusions... pas en garder une ou deux sous le coude, au cas où on ne serait pas assez fort pour voir la vérité dans tout son éclat, ou pas assez motivé pour supporter les réactions de son entourage suite à nos changements profonds, car à ce moment là si on se dupe soi-même dans le fond on le sait et ça crée une nouvelle source de conflits...
Ca demande un sacré courage de briser un courant dans lequel on baigne depuis des éons, et si la souffrance n'est finalement pas si importante que cela, le désir d'atteindre l'autre rive pas assez fort, ce sera beaucoup plus simple de choisir la voie du confort, avec ses souffrances bien familières et donc finalement rassurantes... la voie de l'inconnu, être à soi-même sa propre lumière, demande un réajustement et une réorientation qui réclame toutes les ressources de son être, toute son énergie... dormir, c'est peinard, mais au bout d'un moment au fil des expériences on se rend compte des dangers auxquels nous exposent cette inertie, cette ignorance, et peut-être que, lors d'une expérience ou le sublime est entraperçu, ce n'est plus la souffrance qui nous pousse, mais une joyeuse aspiration, soutenue par une certitude qui mobilise toutes nos forces, par une attraction aux effets irrésistibles...
Après c'est vrai que quand on s'engage là-dedans, sur le chemin évolutif, il n'y a pas de compromis avec la vérité, il faut briser toutes les illusions... pas en garder une ou deux sous le coude, au cas où on ne serait pas assez fort pour voir la vérité dans tout son éclat, ou pas assez motivé pour supporter les réactions de son entourage suite à nos changements profonds, car à ce moment là si on se dupe soi-même dans le fond on le sait et ça crée une nouvelle source de conflits...
Ca demande un sacré courage de briser un courant dans lequel on baigne depuis des éons, et si la souffrance n'est finalement pas si importante que cela, le désir d'atteindre l'autre rive pas assez fort, ce sera beaucoup plus simple de choisir la voie du confort, avec ses souffrances bien familières et donc finalement rassurantes... la voie de l'inconnu, être à soi-même sa propre lumière, demande un réajustement et une réorientation qui réclame toutes les ressources de son être, toute son énergie... dormir, c'est peinard, mais au bout d'un moment au fil des expériences on se rend compte des dangers auxquels nous exposent cette inertie, cette ignorance, et peut-être que, lors d'une expérience ou le sublime est entraperçu, ce n'est plus la souffrance qui nous pousse, mais une joyeuse aspiration, soutenue par une certitude qui mobilise toutes nos forces, par une attraction aux effets irrésistibles...
Shunny- Messages : 22
Date d'inscription : 28/03/2012
Age : 41
Re: Qu'est-ce qui est difficile dans le cheminement spirituel ?
Je trouve ce sujet vraiment pertinent, c'est important de se poser cette question je trouve 
Il me semble, de ce que j'ai pu voir autour de moi, et si je me regarde comme j'étais il y a environ 9 ans, avant de commencer à travailler sur moi, d'abord en développement personnel, ce qui m'a ensuite conduite à un chemin spirituel, il me semble donc que si beaucoup de gens n'entament pas un chemin intérieur c'est déjà qu'ils n'en voient pas la nécessité.
Je veux dire qu'avant même de dire qu'une personne préfère rester dans une certaine illusion confortable, il faut je crois prendre en compte que peut-être elle n'a même pas conscience qu'elle est malheureuse dans sa vie et sa manière d'être.
On vit dans une société, un monde de manière générale, qui est très peu orienté sur l'intériorité et beaucoup sur l'extériorité.
Très peu d'entre nous apprennent à ressentir ce qui se passe en eux.
Nous l'apprenons généralement dans une douleur extrême, parce qu'alors c'est tellement intense qu'il n'est plus possible d'ignorer cette souffrance, et c'est je crois notamment pourquoi parfois les événements "chocs" avec beaucoup de souffrance sont un déclencheur de travail spirituel.
Non pas pour glorifier la souffrance en disant qu'ail faut souffrir pour évoluer.
Mais simplement parce que quand on est presque sourd à soi-même, il faut un coup de tonnerre fracassant à l'intérieur pour qu'on commence à entendre ce qui se passe en nous.
Beaucoup de gens ne se demandent même pas s'ils sont heureux comme ils sont, quand on commence à se demander si on est heureux, je crois qu'on commence déjà à se tourner vers l'intérieur de soi, et on pose un pas presque malgré soi sur le chemin.
Parce que si la réponse est non, et souvent c'est le cas..... c'est à dire que dans un certain état d'illusion, de blessures du passé non guéries, etc.... il y a toujours quelque chose qui nous manque de toute manière, et si on se questionne sincèrement, alors on aboutira à la réponse : Non, je ne suis pas pleinement heureux.
Alors cette réponse peut tout changer, parce qu'alors, la question suivante pourra être, une fois accepté et "digéré" le fait que l'on est effectivement pas heureux, "que puis-je faire pour être heureux ?"
La manière de résoudre cette question n'amènera pas nécessairement sur un chemin spirituel....
Cela dépendra des gens, et de leur manière de prendre cette question vraiment à coeur, et vraiment dans la responsabilité de leur vie, pour oeuvrer pour eux-mêmes.
Mais en tout cas, ça peut ouvrir la porte du chemin intérieur.
Là où je crois que les choses peuvent bloquer par rapport à ce que tu dis, je le perçois plus comme le passage / la charnière quand on commence à passer du développement personnel à la spiritualité.
Disons que cela va dépendre si on accepte de passer certains caps.
Pour moi, il n'y a pas de séparation franche entre les deux, c'est à dire que ce qu'on appelle développement personnel, par les thérapies, la démarche psy etc.... en principe à un moment conduit naturellement à la recherche spirituelle.
On le voit chez Jung, il n'y avait pas de séparation pour Jung entre le travail sur soi et la spiritualité à mon sens.
Les deux s'interpénètrent, même si au départ on peut être plus dans une recherche type "développpement personnel", au bout d'un moment on entre sur le "terrain" du spirituel.
Parfois on ne s'en aperçoit pas vraiment, et tout d'un coup on regarde derrière, devant, et ici, et on réalise qu'on ne pourra plus jamais faire machine arrière, que si on passe un certain cap, on ne pourra plus retrouver certaines choses d'avant.
Certaines idées, certaines illusions, ou une certaine conception du bonheur.
A un certain stade de développement personnel, c'est encore possible de maintenir certaines choses en soi, tout en étant plus heureux qu'avant.
Mais quand on commence à toucher aux blessures profondes, qui construisent toute notre identité, là il y a un choix qui se présente.
Pour ce qui me concerne, ce choix je ne l'ai pas fait consciemment, parce que j'avançais pour avancer à cette époque-là, et que pour moi, reculer n'était pas une option, il me fallait aller jusqu'au bout, de tout ce que j'entreprenais.
Je voulais me prouver quelque chose à moi-même, et ce quelque chose n'était pas seulement relié à la spiritualité, c'était un schéma global en moi : quand tu as commencé, tu dois "finir".
Cela a fait que la transition pour moi a été assez instable, et parfois difficile parce que j'ai eu du coup, cette impression de m'être engagée sur un chemin spirituel aveuglément, sans comprendre ce que cela impliquait, mais que maintenant que j'y étais, ça ne pourrait plus s'arrêter, non plus à cause de mon vieux schéma de devoir continuer, mais parce que ce chemin-là ne s'arrête pas, on ne peut plus faire comme si on savait pas, une fois qu'on a pris conscience de certaines choses, en soi, et qu'on a commencé la quête du divin en soi, on ne peut plus parce que plus on chemine, plus ça appelle fort, et l'être se renforce de plus en plus, nous portant à continuer.
Pas pour prouver quelque chose mais parce que c'est ce à quoi nous aspirons profondément.
J'ai cotoyé une jeune femme qui elle a fait le passage en toute conscience.
Et je crois, même si je l'ai perdue de vue aujourd'hui, que du coup cette transition s'est faite différemment.
Sans rentrer dans les détails qui la concerne personnellement, à un moment donné du travail sur elle, elle allait de mieux en mieux, jusqu'à rencontrer un "mur", celui d'une blessure vraiment ancienne et profonde.
Elle a su que si elle décidait de guérir cette blessure, cela représentait un tout autre engagement que le chemin qu'elle avait fait jusque là.
Elle a attendu, elle a réfléchi, et quand elle a été vraiment sûre qu'elle était prête à s'engager sur ce chemin qui allait l'emmener beaucoup plus loin, sans pouvoir savoir où, comme on fait un grand saut dans l'inconnu, elle a fait le choix de continuer, et de travailler sur cette blessure.
Ce qui est difficile sur le chemin spirituel, pour renouer avec la question initiale de ton post Air, c'est je crois d'accepter les obstacles que ça nous propose de dépasser. Plus on est conscient que l'on a choisi ce chemin à un niveau ou un autre, et plus on assume ce choix, plus on peut lâcher prise et dépasser ces obstacles, et rencontrer les choses profondes à guérir en soi, et accepter de s'ouvrir à l'amour divin.
Je crois que régulièrement il est sain de se demander : pourquoi suis-je sur ce chemin ?
Et de répondre à cette question, à tous les niveaux où ça répond en nous, le plus honnêtement possible.
On doit même pouvoir accepter je crois que en même temps que des motivations authentiques, il y ait, cohabitant avec, des motivations égotiques.
Pour moi ça fait partie d'un tout : reconnaître et accepter pourquoi on est là, pourquoi on fait cela.
Une fois ces temps de "bilan", de pause, de reconnaissance intégrés, on peut reprendre sa route beaucoup plus léger et clair intérieurement.

Il me semble, de ce que j'ai pu voir autour de moi, et si je me regarde comme j'étais il y a environ 9 ans, avant de commencer à travailler sur moi, d'abord en développement personnel, ce qui m'a ensuite conduite à un chemin spirituel, il me semble donc que si beaucoup de gens n'entament pas un chemin intérieur c'est déjà qu'ils n'en voient pas la nécessité.
Je veux dire qu'avant même de dire qu'une personne préfère rester dans une certaine illusion confortable, il faut je crois prendre en compte que peut-être elle n'a même pas conscience qu'elle est malheureuse dans sa vie et sa manière d'être.
On vit dans une société, un monde de manière générale, qui est très peu orienté sur l'intériorité et beaucoup sur l'extériorité.
Très peu d'entre nous apprennent à ressentir ce qui se passe en eux.
Nous l'apprenons généralement dans une douleur extrême, parce qu'alors c'est tellement intense qu'il n'est plus possible d'ignorer cette souffrance, et c'est je crois notamment pourquoi parfois les événements "chocs" avec beaucoup de souffrance sont un déclencheur de travail spirituel.
Non pas pour glorifier la souffrance en disant qu'ail faut souffrir pour évoluer.
Mais simplement parce que quand on est presque sourd à soi-même, il faut un coup de tonnerre fracassant à l'intérieur pour qu'on commence à entendre ce qui se passe en nous.
Beaucoup de gens ne se demandent même pas s'ils sont heureux comme ils sont, quand on commence à se demander si on est heureux, je crois qu'on commence déjà à se tourner vers l'intérieur de soi, et on pose un pas presque malgré soi sur le chemin.
Parce que si la réponse est non, et souvent c'est le cas..... c'est à dire que dans un certain état d'illusion, de blessures du passé non guéries, etc.... il y a toujours quelque chose qui nous manque de toute manière, et si on se questionne sincèrement, alors on aboutira à la réponse : Non, je ne suis pas pleinement heureux.
Alors cette réponse peut tout changer, parce qu'alors, la question suivante pourra être, une fois accepté et "digéré" le fait que l'on est effectivement pas heureux, "que puis-je faire pour être heureux ?"
La manière de résoudre cette question n'amènera pas nécessairement sur un chemin spirituel....
Cela dépendra des gens, et de leur manière de prendre cette question vraiment à coeur, et vraiment dans la responsabilité de leur vie, pour oeuvrer pour eux-mêmes.
Mais en tout cas, ça peut ouvrir la porte du chemin intérieur.
Là où je crois que les choses peuvent bloquer par rapport à ce que tu dis, je le perçois plus comme le passage / la charnière quand on commence à passer du développement personnel à la spiritualité.
Disons que cela va dépendre si on accepte de passer certains caps.
Pour moi, il n'y a pas de séparation franche entre les deux, c'est à dire que ce qu'on appelle développement personnel, par les thérapies, la démarche psy etc.... en principe à un moment conduit naturellement à la recherche spirituelle.
On le voit chez Jung, il n'y avait pas de séparation pour Jung entre le travail sur soi et la spiritualité à mon sens.
Les deux s'interpénètrent, même si au départ on peut être plus dans une recherche type "développpement personnel", au bout d'un moment on entre sur le "terrain" du spirituel.
Parfois on ne s'en aperçoit pas vraiment, et tout d'un coup on regarde derrière, devant, et ici, et on réalise qu'on ne pourra plus jamais faire machine arrière, que si on passe un certain cap, on ne pourra plus retrouver certaines choses d'avant.
Certaines idées, certaines illusions, ou une certaine conception du bonheur.
A un certain stade de développement personnel, c'est encore possible de maintenir certaines choses en soi, tout en étant plus heureux qu'avant.
Mais quand on commence à toucher aux blessures profondes, qui construisent toute notre identité, là il y a un choix qui se présente.
Pour ce qui me concerne, ce choix je ne l'ai pas fait consciemment, parce que j'avançais pour avancer à cette époque-là, et que pour moi, reculer n'était pas une option, il me fallait aller jusqu'au bout, de tout ce que j'entreprenais.
Je voulais me prouver quelque chose à moi-même, et ce quelque chose n'était pas seulement relié à la spiritualité, c'était un schéma global en moi : quand tu as commencé, tu dois "finir".
Cela a fait que la transition pour moi a été assez instable, et parfois difficile parce que j'ai eu du coup, cette impression de m'être engagée sur un chemin spirituel aveuglément, sans comprendre ce que cela impliquait, mais que maintenant que j'y étais, ça ne pourrait plus s'arrêter, non plus à cause de mon vieux schéma de devoir continuer, mais parce que ce chemin-là ne s'arrête pas, on ne peut plus faire comme si on savait pas, une fois qu'on a pris conscience de certaines choses, en soi, et qu'on a commencé la quête du divin en soi, on ne peut plus parce que plus on chemine, plus ça appelle fort, et l'être se renforce de plus en plus, nous portant à continuer.
Pas pour prouver quelque chose mais parce que c'est ce à quoi nous aspirons profondément.
J'ai cotoyé une jeune femme qui elle a fait le passage en toute conscience.
Et je crois, même si je l'ai perdue de vue aujourd'hui, que du coup cette transition s'est faite différemment.
Sans rentrer dans les détails qui la concerne personnellement, à un moment donné du travail sur elle, elle allait de mieux en mieux, jusqu'à rencontrer un "mur", celui d'une blessure vraiment ancienne et profonde.
Elle a su que si elle décidait de guérir cette blessure, cela représentait un tout autre engagement que le chemin qu'elle avait fait jusque là.
Elle a attendu, elle a réfléchi, et quand elle a été vraiment sûre qu'elle était prête à s'engager sur ce chemin qui allait l'emmener beaucoup plus loin, sans pouvoir savoir où, comme on fait un grand saut dans l'inconnu, elle a fait le choix de continuer, et de travailler sur cette blessure.
Ce qui est difficile sur le chemin spirituel, pour renouer avec la question initiale de ton post Air, c'est je crois d'accepter les obstacles que ça nous propose de dépasser. Plus on est conscient que l'on a choisi ce chemin à un niveau ou un autre, et plus on assume ce choix, plus on peut lâcher prise et dépasser ces obstacles, et rencontrer les choses profondes à guérir en soi, et accepter de s'ouvrir à l'amour divin.
Je crois que régulièrement il est sain de se demander : pourquoi suis-je sur ce chemin ?
Et de répondre à cette question, à tous les niveaux où ça répond en nous, le plus honnêtement possible.
On doit même pouvoir accepter je crois que en même temps que des motivations authentiques, il y ait, cohabitant avec, des motivations égotiques.
Pour moi ça fait partie d'un tout : reconnaître et accepter pourquoi on est là, pourquoi on fait cela.
Une fois ces temps de "bilan", de pause, de reconnaissance intégrés, on peut reprendre sa route beaucoup plus léger et clair intérieurement.
Sophie- Messages : 1834
Date d'inscription : 06/11/2011
Age : 43
Re: Qu'est-ce qui est difficile dans le cheminement spirituel ?
Shunny a écrit:la voie de l'inconnu, être à soi-même sa propre lumière, demande un réajustement et une réorientation qui réclame toutes les ressources de son être, toute son énergie... dormir, c'est peinard, mais au bout d'un moment au fil des expériences on se rend compte des dangers auxquels nous exposent cette inertie, cette ignorance, et peut-être que, lors d'une expérience ou le sublime est entraperçu, ce n'est plus la souffrance qui nous pousse, mais une joyeuse aspiration, soutenue par une certitude qui mobilise toutes nos forces, par une attraction aux effets irrésistibles...







Marie- Messages : 1121
Date d'inscription : 07/11/2011
Age : 61
Localisation : Nord Isère
Re: Qu'est-ce qui est difficile dans le cheminement spirituel ?
air a écrit:On voit de plus en plus clairement nos propres défauts, éventuellement nos peurs, nos blocages, et c'est assez pénible de prendre conscience de cela. On voit également plus clairement les défauts des autres et là aussi c'est assez désagréable, parce qu'il faut bien faire avec et ne pas s'investir dans un rôle de sauveur ou dire les choses clairement comme on les perçoit à autrui, déjà pour ne pas faire de l'ingérence, mais aussi pour garder un minimum de relations sociales Laughing
air a écrit:C'est pour cela je pense que beaucoup de gens préfèrent rester ou retourner dans le doux confort de l'oubli à soi et aux autres, dans le voile de l'ignorance, et laisser les jours s'écouler tranquillement dans un aveuglement relatif et apaisant.
je partage ton avis, ainsi que ce que dit Sophie... déjà beaucoup n'ont pas conscience que ce peut être autrement, et après le travail sur soi nécessite de voir la réalité et c'est pas toujours beau, notre égo n'aime pas et c'est ça qui est difficile.
Et ça ce n'est que pour le travail sur soi. Mais si on prend l'aspect spirituel là, il faut carrément lâcher cet égo et s'en remettre totalement au Divin, ou a l'amour ou a l'énergie universel, selon les croyance de chacun.
Alors oui c'est difficile car le "je" et l'égo ne fond trop qu'un. C'est le monde dans lequel nous vivons.
Bref, pour répondre a la question, Ce qui est difficile pour moi je crois, c'est de ne plus s’identifier a l'égo pour vraiment laisser place au Divin.
Je vois ça comme ça en tout cas

Chrysoprase- Messages : 329
Date d'inscription : 05/11/2011
Age : 42
Localisation : in my body
Re: Qu'est-ce qui est difficile dans le cheminement spirituel ?
Pratiquer la Sadhana en vu de l'Eveil, demande des qualités hors-normes. La Voie Spirituelle est une Voie des Vira, c'est a dire la Voie des Héros, dans un sens Traditionnel. Le mythe des Héros, vient de ce constat, dans un temps reculé, que la Voie est difficile. Toutes une imagerie y est évoqué sur la difficulté (courage (qui signifie etre prets du coeur)), les dangers (les monstres et sirènes) et les impasses de la Voie (le labyrinthe). C'est pourquoi Traditionnellement le Maitre est ce fil d'Arianne qui conduit le Vira vers le Centre du Labyrinthe.
Alain Danieulo dans son Shivaisme, Tradition Primordiale, expose que l'Eveil, le Cheminement qui y conduit, est une violation de la nature. Toutes sortes d'obstacles apparaitront, posés par les Dieux et les anges noires, afin de décourager le Vira de cette Quete d'Absolu. Les Dieux et les Anges étant jaloux de la condition humaine. L'humanité étant le centre du monde, la terre le Centre de l'univers.
Gurdjieff, lui expose, que peu de personnes ce révèle en cette quete, car il n'y a pas de place pour tout le monde. Il faut un équilibre. L'humanité et l'Univers étant intereliés et interdépendant, cela détruierais l'équilibre cosmique si il y avait trop de personne a s'Eveiller a un moment donné et précis dans un Manvantara et cycle cosmique précis. Il y'a un nombre précis d'appeler et d'Elus. Résultant d'une harmonie Universelle et précise. Chaque homme et femme portant un role précis dans le théatre cosmique. Combien peuvent ce sortir de la scène ?
Dans le shivaisme, il est postulé que Dieu a besoin de s'oublier dans un Reve, pour ce reconnaitre, ce connaitre. C'est ainsi que la création, le Reve, est né : le désir de Dieu de renaitre au sein de sa propre création. L'homme est c'est etre qualifié a ce désir de l'Absolu de ce voir le même, comme dans un miroire (mythe de narcisse).
Cyrille expose quelques éléments essentielles aussi d'un point de vu Cosmo-planétaire.
D'un point de vu de l'homme, par rapport a sa psychologie, je suis tout a fait d'accords avec vous.
Mais je pense que réduire la difficulté de la quete et de l'aversion pour certain par rapport d'un point de vu psychologique ( ce voir et voir le monde tel qui est) me parait réducteur. Si l'on est sur la Voie, c'est qu'il y a un mobile. Il y a une quete, un manque, un dégout de sa condition humaine, un appel intérieur, une maturité, une prise de conscience, une recherce de Liberté, de Bonheur, de Joie éternelle ...
Il y a un sens profond et sacré qui dépasse la psyché humaine.
Alain Danieulo dans son Shivaisme, Tradition Primordiale, expose que l'Eveil, le Cheminement qui y conduit, est une violation de la nature. Toutes sortes d'obstacles apparaitront, posés par les Dieux et les anges noires, afin de décourager le Vira de cette Quete d'Absolu. Les Dieux et les Anges étant jaloux de la condition humaine. L'humanité étant le centre du monde, la terre le Centre de l'univers.
Gurdjieff, lui expose, que peu de personnes ce révèle en cette quete, car il n'y a pas de place pour tout le monde. Il faut un équilibre. L'humanité et l'Univers étant intereliés et interdépendant, cela détruierais l'équilibre cosmique si il y avait trop de personne a s'Eveiller a un moment donné et précis dans un Manvantara et cycle cosmique précis. Il y'a un nombre précis d'appeler et d'Elus. Résultant d'une harmonie Universelle et précise. Chaque homme et femme portant un role précis dans le théatre cosmique. Combien peuvent ce sortir de la scène ?
Dans le shivaisme, il est postulé que Dieu a besoin de s'oublier dans un Reve, pour ce reconnaitre, ce connaitre. C'est ainsi que la création, le Reve, est né : le désir de Dieu de renaitre au sein de sa propre création. L'homme est c'est etre qualifié a ce désir de l'Absolu de ce voir le même, comme dans un miroire (mythe de narcisse).
Cyrille expose quelques éléments essentielles aussi d'un point de vu Cosmo-planétaire.
D'un point de vu de l'homme, par rapport a sa psychologie, je suis tout a fait d'accords avec vous.
Mais je pense que réduire la difficulté de la quete et de l'aversion pour certain par rapport d'un point de vu psychologique ( ce voir et voir le monde tel qui est) me parait réducteur. Si l'on est sur la Voie, c'est qu'il y a un mobile. Il y a une quete, un manque, un dégout de sa condition humaine, un appel intérieur, une maturité, une prise de conscience, une recherce de Liberté, de Bonheur, de Joie éternelle ...
Il y a un sens profond et sacré qui dépasse la psyché humaine.
Kenzo- Messages : 790
Date d'inscription : 07/11/2011
Age : 42
Re: Qu'est-ce qui est difficile dans le cheminement spirituel ?
Kenzo a écrit:Gurdjieff, lui expose, que peu de personnes ce révèle en cette quete, car il n'y a pas de place pour tout le monde. Il faut un équilibre. L'humanité et l'Univers étant intereliés et interdépendant, cela détruierais l'équilibre cosmique si il y avait trop de personne a s'Eveiller a un moment donné et précis dans un Manvantara et cycle cosmique précis. Il y'a un nombre précis d'appeler et d'Elus. Résultant d'une harmonie Universelle et précise. Chaque homme et femme portant un role précis dans le théatre cosmique. Combien peuvent ce sortir de la scène ?
Je n'adhère pas du tout a ce que dit Gurdjief, a mon sens le but même de la vie c'est l'éveil et c'est pour chacun.
Alain Danieulo dans son Shivaisme, Tradition Primordiale, expose que l'Eveil, le Cheminement qui y conduit, est une violation de la nature. Toutes sortes d'obstacles apparaitront, posés par les Dieux et les anges noires, afin de décourager le Vira de cette Quete d'Absolu. Les Dieux et les Anges étant jaloux de la condition humaine. L'humanité étant le centre du monde, la terre le Centre de l'univers.
Ça non plus, je ne vois pas du tout la notion de Dieu dans ce sens. Dieu Jaloux...ça me fait carrément marré (mais c'est pas méchant, je ne comprend juste pas)
Pratiquer la Sadhana en vu de l'Eveil, demande des qualités hors-normes. La Voie Spirituelle est une Voie des Vira, c'est a dire la Voie des Héros, dans un sens Traditionnel. Le mythe des Héros, vient de ce constat, dans un temps reculé, que la Voie est difficile. Toutes une imagerie y est évoqué sur la difficulté (courage (qui signifie etre prets du coeur)), les dangers (les monstres et sirènes) et les impasses de la Voie (le labyrinthe). C'est pourquoi Traditionnellement le Maitre est ce fil d'Arianne qui conduit le Vira vers le Centre du Labyrinthe.
Ça oui, la voie du guerrier, ça me parle complètement. C'est même très inspirant sur le chemin je trouve.
Kenzo a écrit:D'un point de vu de l'homme, par rapport a sa psychologie, je suis tout a fait d'accords avec vous.
Mais je pense que réduire la difficulté de la quete et de l'aversion pour certain par rapport d'un point de vu psychologique ( ce voir et voir le monde tel qui est) me parait réducteur. Si l'on est sur la Voie, c'est qu'il y a un mobile. Il y a une quete, un manque, un dégout de sa condition humaine, un appel intérieur, une maturité, une prise de conscience, une recherce de Liberté, de Bonheur, de Joie éternelle ...
Il y a un sens profond et sacré qui dépasse la psyché humaine.
C'est a ce niveau peut être justement que certains vont sur la voie et d'autre non. Qu'est ce qui fait que certains on cet appel et d'autre pas, ou l'entende ou non. c'est une vrais questions que je me suis déjà poser. Il y a peut être l'idée du karma derrière? c'est une idée comme ça.
Une idée me viens comme une question de chronologie, est ce la poule ou l’œuf en premier..... est ce l'aversion qui conduit a la voie, ou est l'appel de la voie/voix qui conduit a l'aversion??
je suis hors sujet, peut être?

Chrysoprase- Messages : 329
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Re: Qu'est-ce qui est difficile dans le cheminement spirituel ?
Chrysoprase a écrit:Kenzo a écrit:Gurdjieff, lui expose, que peu de personnes ce révèle en cette quete, car il n'y a pas de place pour tout le monde. Il faut un équilibre. L'humanité et l'Univers étant intereliés et interdépendant, cela détruierais l'équilibre cosmique si il y avait trop de personne a s'Eveiller a un moment donné et précis dans un Manvantara et cycle cosmique précis. Il y'a un nombre précis d'appeler et d'Elus. Résultant d'une harmonie Universelle et précise. Chaque homme et femme portant un role précis dans le théatre cosmique. Combien peuvent ce sortir de la scène ?
Je n'adhère pas du tout a ce que dit Gurdjief, a mon sens le but même de la vie c'est l'éveil et c'est pour chacun.
Oui et non. Si la vie meme retourne a Dieu (pralaya), ce résorbe en Lui, chaque chose est unique. Chaque chose a son rythme, son role, sa note a donner, avant meme de retourner a Lui. Donc de ce fait il me parait impossible, meme abérant d'envisager que l'humanité entière et total puisse s'élever et s'Eveiller d'un coup d'un seul par une prétendu ascensension. Les théorie new age adopte cette vu. Par rapport a la Tradition : peu d'appeler et rare sont les Elus. Cela participe a une harmonie.
Si chaque etre humain, chaque pierre, chaque feuille, chaque étoille, ce résorberont en Dieu, cela ce fait dans le temps a chacun qui est unique.
Chaque etre humain participe a un organe de l'homme cosmique (Purusha, l'homme unversel, c'est a dire l'Univers dans son entier). Ainsi donc celui qui s'Eveille, ne participe plus a la vie de l'homme cosmique et ceux donc, cela constitue une violation de la nature :
Alain Danieulo dans son Shivaisme, Tradition Primordiale, expose que l'Eveil, le Cheminement qui y conduit, est une violation de la nature. Toutes sortes d'obstacles apparaitront, posés par les Dieux et les anges noires, afin de décourager le Vira de cette Quete d'Absolu. Les Dieux et les Anges étant jaloux de la condition humaine. L'humanité étant le centre du monde, la terre le Centre de l'univers.
Ça non plus, je ne vois pas du tout la notion de Dieu dans ce sens. Dieu Jaloux...ça me fait carrément marré (mais c'est pas méchant, je ne comprend juste pas)
Ne te justifie pas Chryso, car cela aussi m'interpelle de croire que Dieu est jaloux. En faite je ne parle pas de Dieu, mais des Dieux, nuance !
Pratiquer la Sadhana en vu de l'Eveil, demande des qualités hors-normes. La Voie Spirituelle est une Voie des Vira, c'est a dire la Voie des Héros, dans un sens Traditionnel. Le mythe des Héros, vient de ce constat, dans un temps reculé, que la Voie est difficile. Toutes une imagerie y est évoqué sur la difficulté (courage (qui signifie etre prets du coeur)), les dangers (les monstres et sirènes) et les impasses de la Voie (le labyrinthe). C'est pourquoi Traditionnellement le Maitre est ce fil d'Arianne qui conduit le Vira vers le Centre du Labyrinthe.
Ça oui, la voie du guerrier, ça me parle complètement. C'est même très inspirant sur le chemin je trouve.
Un guerrier qui dépose les armes et les attributs d'un guerrier oui

Kenzo a écrit:D'un point de vu de l'homme, par rapport a sa psychologie, je suis tout a fait d'accords avec vous.
Mais je pense que réduire la difficulté de la quete et de l'aversion pour certain par rapport d'un point de vu psychologique ( ce voir et voir le monde tel qui est) me parait réducteur. Si l'on est sur la Voie, c'est qu'il y a un mobile. Il y a une quete, un manque, un dégout de sa condition humaine, un appel intérieur, une maturité, une prise de conscience, une recherce de Liberté, de Bonheur, de Joie éternelle ...
Il y a un sens profond et sacré qui dépasse la psyché humaine.
C'est a ce niveau peut être justement que certains vont sur la voie et d'autre non. Qu'est ce qui fait que certains on cet appel et d'autre pas, ou l'entende ou non. c'est une vrais questions que je me suis déjà poser. Il y a peut être l'idée du karma derrière? c'est une idée comme ça.
Je vois deux choses (enfin a prendre de façon très relative, je n'en fait pas une vérité, je sais que cela n'est pas tout a fait juste) :
- ceux qui ce sentent appeller depuis l'enfance (une continuité de la Quete),
- ceux a qui cela vient après : sois parcequ'ils ont vécu une souffrance forte et ne veulent plus souffrir et cherche le Bonheur, soit qu'ils resentent un manque (la vie leur a conféré un bonheur relatif et une sensation d'un manque les appel).
Kenzo- Messages : 790
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Re: Qu'est-ce qui est difficile dans le cheminement spirituel ?
kenzo a écrit:Oui et non. Si la vie meme retourne a Dieu (pralaya), ce résorbe en Lui, chaque chose est unique. Chaque chose a son rythme, son role, sa note a donner, avant meme de retourner a Lui. Donc de ce fait il me parait impossible, meme abérant d'envisager que l'humanité entière et total puisse s'élever et s'Eveiller d'un coup d'un seul par une prétendu ascensension. Les théorie new age adopte cette vu. Par rapport a la Tradition : peu d'appeler et rare sont les Elus. Cela participe a une harmonie.
Si chaque etre humain, chaque pierre, chaque feuille, chaque étoille, ce résorberont en Dieu, cela ce fait dans le temps a chacun qui est unique.
Chaque etre humain participe a un organe de l'homme cosmique (Purusha, l'homme unversel, c'est a dire l'Univers dans son entier). Ainsi donc celui qui s'Eveille, ne participe plus a la vie de l'homme cosmique et ceux donc, cela constitue une violation de la nature :
tout a fait d'accord je n'adhère pas non plus a une idée que cela puisse se faire d'un seul coup pour tout le monde .
J'adhère a l'idée que c'est le but de chacun. Mais alors quand ça se fait ça ça peut être très très long, c'est pour le coup le parcours de chacun d'aller vers le tout....
kenzo a écrit:Je vois deux choses (enfin a prendre de façon très relative, je n'en fait pas une vérité, je sais que cela n'est pas tout a fait juste) :
- ceux qui ce sentent appeler depuis l'enfance (une continuité de la Quête),
- ceux a qui cela vient après : sois parce qu'ils ont vécu une souffrance forte et ne veulent plus souffrir et cherche le Bonheur, soit qu'ils ressentent un manque (la vie leur a conféré un bonheur relatif et une sensation d'un manque les appel).
Oui et ça soulève la questions, chez moi, pourquoi? et l'idée du karma.
Pas dans le sens plus avancé que..... mais dans le sens un amas d’expérience qui font que certains arrivent en entendant déjà l'appel et d'autres chez qui ça viens après...... peut être un truc comme ça.
Chrysoprase- Messages : 329
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Re: Qu'est-ce qui est difficile dans le cheminement spirituel ?
Je partage aussi cette vision des choses.Air a écrit:On voit de plus en plus clairement nos propres défauts, éventuellement nos peurs, nos blocages, et c'est assez pénible de prendre conscience de cela. On voit également plus clairement les défauts des autres et là aussi c'est assez désagréable, parce qu'il faut bien faire avec et ne pas s'investir dans un rôle de sauveur ou dire les choses clairement comme on les perçoit à autrui, déjà pour ne pas faire de l'ingérence, mais aussi pour garder un minimum de relations sociales
Et pour moi tout cela revient encore une fois à la recherche de valorisation et à la confusion entre amour et valorisation.
Bon ben là... si je le dis clairement comme je le pense vis à vis de Gurdjieff : j'ai rarement entendu des inepties pareils !! L'éveil des personnes ne peut qu'amener à plus d'équilibre, jamais à un déséquilibre.Kenzo a écrit:Gurdjieff, lui expose, que peu de personnes ce révèle en cette quete, car il n'y a pas de place pour tout le monde. Il faut un équilibre. L'humanité et l'Univers étant intereliés et interdépendant, cela détruierais l'équilibre cosmique si il y avait trop de personne a s'Eveiller a un moment donné et précis dans un Manvantara et cycle cosmique précis. Il y'a un nombre précis d'appeler et d'Elus. Résultant d'une harmonie Universelle et précise. Chaque homme et femme portant un role précis dans le théatre cosmique. Combien peuvent ce sortir de la scène ?
Déjà je me méfiais un peu de Gurdjieff parce qu'il a un langage très compliqué (et moins on explique les choses de manière simple, moins je crois à la réalisation de la personne en question), et bien là je suis fixé...
Et le "beaucoup d'appelé et peu d'élu" n'est pas du tout à entendre en ce sens. Cela veut dire que beaucoup s'engagent dans la voie, mais très peu jusqu'au bout. Et ce n'est pas du tout le fait des plans divins, mais le fait de ces personnes.
Les voies spirituelles parlent de peu d'élus pour dire que ce n'est pas facile de parcourir la voie jusqu'au bout, mais surement pas pour dire que l'équilibre de l'univers en serait perturbé et que c'est une décision divine.
Cette phrase biblique, il faut aussi la rapprocher de celle-ci : "Dieu veut que tous les hommes soient sauvés". Et être sauvé, en langage chrétien, c'est atteindre l'éveil.
Une telle théorie ferme carrément la porte à l'évolution de nombreuses personnes.
Pour ma part, j'irais même jusqu'à dire que celui qui ne travaille pas à son éveil a gâché sa vie.
Après peu y arriveront en une vie, mais si on ne fait pas au moins un pas vers l'éveil, on a vécu pour rien.
Bon je sais c'est un peu extrême, mais je le pense sincèrement.
Re: Qu'est-ce qui est difficile dans le cheminement spirituel ?
A chaque incarnation son ou ses buts essentiels , moi'j'pense. Il n'existe pas de gâchis à mon sens.
Marie- Messages : 1121
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Re: Qu'est-ce qui est difficile dans le cheminement spirituel ?
Guillaume a écrit:Bon ben là... si je le dis clairement comme je le pense vis à vis de Gurdjieff : j'ai rarement entendu des inepties pareils !! L'éveil des personnes ne peut qu'amener à plus d'équilibre, jamais à un déséquilibre.
Déjà je me méfiais un peu de Gurdjieff parce qu'il a un langage très compliqué (et moins on explique les choses de manière simple, moins je crois à la réalisation de la personne en question), et bien là je suis fixé...
L'enseignement qu'il propose est une science d'anciennes Traditions. Ca façon d'exposer l'enseignement, impose des limites, dans le sens, que le mental ce retrouve bloqué, et ici peu surgir une intuition au delà des mots et des formes. Pour moi il incarne vraiment celui qui utilise les doctrines de façon vivante.
Après on adhère ou pas selon notre personnalité qui est plus ou moin attirée par tel ou tel chose. Je pense qu'il ne faut pas s'arreter a la vitrine et voir la profondeur et l'essentielle qui est visée. Tout ne me parle pas non plus dans son enseignement.
Je ne sais pas si il a été vraiment ou non éveillé. Beaucoup de chose sont dites sur son compte.
Et le "beaucoup d'appelé et peu d'élu" n'est pas du tout à entendre en ce sens. Cela veut dire que beaucoup s'engagent dans la voie, mais très peu jusqu'au bout.
Oui c'est un sens que l'on donne souvent.
Oui tout le monde est appelé a etre sauvé. Mais au final, combien s'intéresse a la spiritualité ? combien ose emprunter le Chemin ? combien Réalisent leur nature véritable ?
Par rapport aux enseignements. J'en comprend que la forme importe peu, ce n'est qu'un pretexte pour exposer l'essentiel. S'attacher aux formes de l'enseignement, sa déco, c'est peut etre tomber dans l'exotérisme. C'est mon sentiment, mais je peu me tromper.
De meme, j'ai la pleine conscience que rien ne viens de moi, rien ne viens de ma volonté propre. Tout ce fait sans mon accord. Soit c'est l'égo qui fait, soit c'est la vie, soit c'est Dieu. In fine, c'est toujours Dieu qui agit, qu'il porte le masque de l'ego, de la vie ou jouant son propre rôle.
Kenzo- Messages : 790
Date d'inscription : 07/11/2011
Age : 42
Re: Qu'est-ce qui est difficile dans le cheminement spirituel ?
Oui, je ne connais pas assez.Kenzo a écrit:L'enseignement qu'il propose est une science d'anciennes Traditions. Ca façon d'exposer l'enseignement, impose des limites, dans le sens, que le mental ce retrouve bloqué, et ici peu surgir une intuition au delà des mots et des formes. Pour moi il incarne vraiment celui qui utilise les doctrines de façon vivante.
Après on adhère ou pas selon notre personnalité qui est plus ou moin attirée par tel ou tel chose. Je pense qu'il ne faut pas s'arreter a la vitrine et voir la profondeur et l'essentielle qui est visée. Tout ne me parle pas non plus dans son enseignement.
Je ne sais pas si il a été vraiment ou non éveillé. Beaucoup de chose sont dites sur son compte.
Ce qui me rebute c'est l'aspect très mental et compliqué de son enseignement.
Quand ce n'est pas limpide, je me méfie.
Et les vrais maîtres sont toujours limpides je trouve, même quand ils expliquent des choses très hautes spirituellement.
C'est aussi cet aspect là qui me rebute dans l'enseignement de Steiner par exemple.
Mais je ne sais pas ce qui se dit sur ces personnages.
J'en sais bien trop peu sur eux.
Je suis entièrement d'accord, mais de là à dire que ce n'est pas leur véritable destinée, et qu'un plan divin leur aurait fermé la porte pour maintenir un équilibre universel, je ne suis pas d'accord. Et c'est il me semble ce que disent les propos de Gurdjieff que tu cites.Oui tout le monde est appelé a etre sauvé. Mais au final, combien s'intéresse a la spiritualité ? combien ose emprunter le Chemin ? combien Réalisent leur nature véritable ?
Oui et d'ailleurs tous les enseignants spirituels disent cela : les bouddhistes, les hindouistes, les catholiques...etc.Par rapport aux enseignements. J'en comprend que la forme importe peu, ce n'est qu'un pretexte pour exposer l'essentiel. S'attacher aux formes de l'enseignement, sa déco, c'est peut etre tomber dans l'exotérisme. C'est mon sentiment, mais je peu me tromper.
La forme donne une méthode et une direction pour aller vers ce qui est au delà de la forme.
On ne doit pas avoir les mêmes définitions, car l'égo c'est toi (le mot égo, c'est juste un terme grec qui veut dire "moi").De meme, j'ai la pleine conscience que rien ne viens de moi, rien ne viens de ma volonté propre. Tout ce fait sans mon accord. Soit c'est l'égo qui fait, soit c'est la vie, soit c'est Dieu. In fine, c'est toujours Dieu qui agit, qu'il porte le masque de l'ego, de la vie ou jouant son propre rôle.
Dieu aussi, au plus profond c'est toi, mais pas en tant que moi.
Maintenant si on dit que c'est Dieu qui agit sous le masque de l'égo, ça implique beaucoup de choses, avec lesquelles je ne me sens pas en accord.
Par contre, ce que je crois c'est que Dieu agit, et que l'instant d'après, l'égo saisit cette action, cette énergie, et la transforme, la pervertie. Il détourne Dieu de son but, même si l'énergie employée est toujours divine.
A mon avis c'est cela que dit l'hindouisme. Mais je peux me tromper.
Une vision qui dit que Dieu fait tout amène beaucoup trop à ne pas s'impliquer dans le travail sur soi selon moi, et à ne pas faire preuve de motivation et de courage pour regarder en face ce qui nous fait peur et nous est vraiment désagréable.
Re: Qu'est-ce qui est difficile dans le cheminement spirituel ?
Pour rejoindre les propos de kenzo, avant de m’engager dans un cheminement spirituel, je nourrissais un intérêt très actif pour la psychologie/psychanalyse, je multipliais les lectures afin d'en maîtriser les concepts et les vues, avec la soif de tout savoir tout explorer de ma psyché.
Dans le fond je n'avançais pas ou très peu, le piège étant de s'approprier ses scories, d'en responsabiliser les raisons et d'en culpabiliser les effets, et d'entrer dans une sorte de guerre de l'ego. Alors que ce dernier ne dissout ses points d'ancrages meurtries à notre individualité que lorsqu'on prend conscience de son illusion, lorsque nous cessons de mécroire à son existence, de l'existence de quelconques difficultés, les difficultés sont siennes, j'exprime cela dans le sens de la pratique et de l'acte du silence intérieur.
La volonté individuelle n'est qu'un facteur parmi tant d'autres, parfois la fausse destinée ne le permet réellement pas, on ne trébuche que sur les obstacles et les faux sentiers, je n'en appel néanmoins pas à la fébrilité mais à la patience, car quiconque demande guidance la reçoit mais cela peut prendre du temps.
Voyez comme nous avons tendance à personnaliser cet égo comme quelque chose d'extérieur sans cependant l'y matérialiser. Les forces en présence dans l'homme sont telles une éclaboussures, le microcosme d'un conflit qui dépasse les horizons de son simple espace psychique.
L'époque nous est favorable mais ce monde-ci demeure une sorte de conspiration contre toutes forme de croissance intérieure; les faux-dieux, anges noires, les assassins de la conscience, et ceux faisons tout pour nous tirer vers le bas vers ces moules, schémas préfabriqués, l'ennemi véritable c'est eux. Bien qu'on préfère s'en remettre aux mains du folklore et de l'allégorie. Un jour ou l'autre il faut intégrer cette notion de guerrier tant dans son aspect intérieur qu'extérieur. Mais ça ne reste qu'une notion, un pont, notre nature profonde est gardienne et glorieuse.
Désolé si pour certains je sonne un peu science-fiction, je leurs déconseillent ma lecture. Lorsqu'on s'éveille avec puissance et lumière, que l'intérieur fleurit, le mal guette et manipule les moments de faiblesses et de relâchements, et l'on rencontre tôt ou tard par une confrontation directe et découvre la nature et le profond acharnement de ce mal dans sa matérialité. Imaginer un être de pure lumière, imaginer un être de pure colère, c'est le propre de notre densité que de contenir les contraires.
Pour ne pas faire dans l'abstrait, quand je commençais ma pratique spirituelle et dans mes états d'extases, j'irradiais du cœur intérieur sur une très longue distance, j'arrosais les alentours il m'arrivait aussi de ressentir des déchus pas contents que visiblement je gêner qui venaient vers moi, de même je les arrosés façon de les terrassés et de les dissoudre, puis vient le jour où vous êtes dans la brume, lessivé, vous avez un peu décroché, c'est là que vous vous faites attaqués pendant votre sommeil, on vous laisse littéralement en miettes. On prend aussi conscience que lorsqu'on avance, on ne peut plus faire marche arrière, voila pourquoi il n'est pas bon de vouloir aller trop vite, de prendre le concorde mais aussi de l'utilité d'un vrai maitre.
Peu importe en somme, la joie nous est intrinsèque et revient, Dieu est certes d'une infinie clémence, mais que n'en déplaise au monde ou au dernier des hommes nous sommes ici pour nous éveillés.
Voila une bonne introduction à ce que sous-entend Gurdjief par dieux et anges noires sous la plume de Castaneda :
Je vous cite ce texte mais je ne suis pas d'accord sur plusieurs points, il résume tout comme le ferait les religions au personnage du diable, et il montre aussi la direction parfois rigide du parcours initiatique et la vision trop duelle et de pauvreté que peut engendrer une focalisation à sens unique sur la matrice et ses funestes rouages, enfin peut être qu'il s'exprime aussi de façon détaché.
Il y a une attitude chère aux alchimistes qui est celle de l'enfant intérieur, de voir ce monde, et d'agir dans la voie comme un jeu, un jeu où l'on est condamner à la réussite, dans cette vie ou dans une autre, cet instant ou le prochain, la libération au voile du temps est la chute, sans commencement ni fin.
Je ne sais pas si ça a un rapport avec le sujet, j'espère, mais j'écoutais un très beau extrait : - https://www.youtube.com/watch?v=xZNZrLZqeNE
Cordialement.
Dans le fond je n'avançais pas ou très peu, le piège étant de s'approprier ses scories, d'en responsabiliser les raisons et d'en culpabiliser les effets, et d'entrer dans une sorte de guerre de l'ego. Alors que ce dernier ne dissout ses points d'ancrages meurtries à notre individualité que lorsqu'on prend conscience de son illusion, lorsque nous cessons de mécroire à son existence, de l'existence de quelconques difficultés, les difficultés sont siennes, j'exprime cela dans le sens de la pratique et de l'acte du silence intérieur.
La volonté individuelle n'est qu'un facteur parmi tant d'autres, parfois la fausse destinée ne le permet réellement pas, on ne trébuche que sur les obstacles et les faux sentiers, je n'en appel néanmoins pas à la fébrilité mais à la patience, car quiconque demande guidance la reçoit mais cela peut prendre du temps.
Voyez comme nous avons tendance à personnaliser cet égo comme quelque chose d'extérieur sans cependant l'y matérialiser. Les forces en présence dans l'homme sont telles une éclaboussures, le microcosme d'un conflit qui dépasse les horizons de son simple espace psychique.
L'époque nous est favorable mais ce monde-ci demeure une sorte de conspiration contre toutes forme de croissance intérieure; les faux-dieux, anges noires, les assassins de la conscience, et ceux faisons tout pour nous tirer vers le bas vers ces moules, schémas préfabriqués, l'ennemi véritable c'est eux. Bien qu'on préfère s'en remettre aux mains du folklore et de l'allégorie. Un jour ou l'autre il faut intégrer cette notion de guerrier tant dans son aspect intérieur qu'extérieur. Mais ça ne reste qu'une notion, un pont, notre nature profonde est gardienne et glorieuse.
Désolé si pour certains je sonne un peu science-fiction, je leurs déconseillent ma lecture. Lorsqu'on s'éveille avec puissance et lumière, que l'intérieur fleurit, le mal guette et manipule les moments de faiblesses et de relâchements, et l'on rencontre tôt ou tard par une confrontation directe et découvre la nature et le profond acharnement de ce mal dans sa matérialité. Imaginer un être de pure lumière, imaginer un être de pure colère, c'est le propre de notre densité que de contenir les contraires.
Pour ne pas faire dans l'abstrait, quand je commençais ma pratique spirituelle et dans mes états d'extases, j'irradiais du cœur intérieur sur une très longue distance, j'arrosais les alentours il m'arrivait aussi de ressentir des déchus pas contents que visiblement je gêner qui venaient vers moi, de même je les arrosés façon de les terrassés et de les dissoudre, puis vient le jour où vous êtes dans la brume, lessivé, vous avez un peu décroché, c'est là que vous vous faites attaqués pendant votre sommeil, on vous laisse littéralement en miettes. On prend aussi conscience que lorsqu'on avance, on ne peut plus faire marche arrière, voila pourquoi il n'est pas bon de vouloir aller trop vite, de prendre le concorde mais aussi de l'utilité d'un vrai maitre.
Peu importe en somme, la joie nous est intrinsèque et revient, Dieu est certes d'une infinie clémence, mais que n'en déplaise au monde ou au dernier des hommes nous sommes ici pour nous éveillés.
Voila une bonne introduction à ce que sous-entend Gurdjief par dieux et anges noires sous la plume de Castaneda :
- Spoiler:
- Les prédateurs cosmiques
Selon les révélations posthumes de Carlos Castaneda, malgré nos avancées technologiques, nous restons prisonniers d’êtres venus des confins de l’Univers, qui absorbent notre énergie exactement comme nous utilisons celle des poulets en les mangeant.
Carlos Castaneda, célèbre anthropologue et écrivain devenu « Nagual », c’est-à-dire chaman dans la tradition des Indiens Yaquis, quitta notre plan d’existence en 1998. Il avait visualisé en Armando Torres le messager capable de transmettre au monde les ultimes clés de son enseignement.
Pour respecter les dernières volontés de Castaneda, qui estimait que notre humanité n’était pas encore prête à recevoir ces informations, Armando a attendu plusieurs années avant de les diffuser. Aujourd’hui, elles sont enfin disponibles et traduites en français.
Présenté sous forme de conversations entre les deux hommes, « Rencontres avec le Nagual » (Éditions Alphée) est un merveilleux livre qui permet non seulement de se replonger dans l’univers fascinant du regretté Castaneda, mais aussi de découvrir pour la première fois son bouleversant testament à notre humanité.
En voici un court extrait qui touche la question mystérieuse et pourtant essentielle de nos prédateurs invisibles. Carlos Castaneda y révèle une clé pour se libérer de leur emprise.
Carlos Castaneda en 1962
« L’homme est un être magique. Il a la capacité de voler dans l’Univers pareillement aux millions d’autres consciences qui l’habitent. Cependant, à un moment donné de son histoire, il perdit sa liberté. Maintenant son esprit n’est plus le sien, mais une implantation .» Carlos Castaneda
Carlos affirmait que les êtres humains sont les otages d’un groupe d’entités cosmiques qui se dédient à la prédation et que les sorciers appellent « les Flyers ».
Il déclara que ce sujet avait été tenu secret par les anciens voyants, mais que suite à un présage, il avait décidé qu’il était temps de le révéler. Ce présage était une photographie que son ami Tony, un chrétien bouddhiste, avait prise. Sur cette photo apparaissait nettement l’image d’un être obscur et menaçant, flottant au-dessus d’une multitude de fidèles réunis sur le site des pyramides de Teotihuacan…
Lorsque j’en eus l’opportunité, je lui demandai de m’en dire un plus à propos des « Flyers », et il me raconta l’un des aspects les plus terrifiants du monde de don Juan : nous sommes prisonniers d’êtres venus des confins de l’Univers, qui nous utilisent comme nous utilisons des poulets.
NOTA : Don Juan fut le premier initiateur de Carlos Castaneda au chamanisme des Naguals.
Carlos expliqua : « La portion de l’Univers qui nous est accessible est le champ opérationnel de deux formes de conscience radicalement différentes.
Celle qui inclut les plantes, les animaux et aussi les êtres humains, est une conscience blanchâtre, jeune et génératrice d’énergie. L’autre est une conscience infiniment plus ancienne et parasite, possédant une quantité énorme de connaissance.
La conscience qui anime les animaux (ici : un chat) est une conscience jeune et génératrice d’énergie.
En plus des hommes et des autres êtres qui habitent cette Terre, il y a dans l’Univers une immense gamme d’entités inorganiques. Elles sont présentes parmi nous, et à certains moments sont visibles. Nous les appelons fantômes ou apparitions.
L’une de ces espèces, que les voyants décrivent comme d’énormes silhouettes volantes de couleur noire, arriva un jour de la profondeur du Cosmos et rencontra une oasis de conscience sur notre planète. Elles se sont spécialisées dans la « traite » des êtres humains.
- C’est incroyable ! m’exclamai-je.
- Je sais, mais c’est la plus pure et la plus terrifiante vérité ! Ne t’es-tu jamais questionné sur les hauts et les bas émotionnels énergétiques des gens ? Ce sont les prédateurs qui viennent périodiquement prélever leur quota de conscience. Ils nous laissent juste ce qu’il faut pour que nous puissions continuer à vivre, et parfois même pas ça.
- Que voulez-vous dire ?
Parfois ils prennent trop et la personne tombe gravement malade, et peut même en mourir.
Je n’arrivais pas à croire ce que j’entendais.
- Voulez vous dire par là que nous sommes dévorés vivants ?
Carlos sourit.
- Bon, ils ne nous « mangent » pas littéralement, ce qu’ils font c’est un transfert vibratoire. La conscience est énergie et ils peuvent s’aligner avec nous. Puisque par nature ils sont perpétuellement affamés et que nous, en revanche, exsudons de la lumière, le résultat de cet alignement peut être décrit comme une prédation énergétique.
- Mais, pourquoi font-ils cela ?
- Parce que sur le plan cosmique, l’énergie est la devise la plus forte, nous la recherchons tous, et les humains sont une race vitale, riche en aliments. Chaque chose vivante en mange une autre et c’est toujours le plus puissant qui gagne. Qui a dit que l’homme était au sommet de la chaîne alimentaire ? Cette vision ne peut venir que d’un être humain. Pour les êtres inorganiques, nous sommes des proies.
Je commentai qu’il m’était inconcevable d’accepter que des entités, même plus conscientes que nous, parviennent à un tel degré de prédation
Il répliqua :
- Mais qu’est-ce que tu crois que tu fais quand tu manges une laitue ou un beefsteak ? Tu manges de la vie ! Ta sensibilité est hypocrite. Les prédateurs cosmiques ne sont ni plus ni moins cruels que nous. Lorsqu’une race plus forte en consomme une autre, inférieure, elle aide à ce que son énergie évolue. Je t’ai déjà dit que dans l’Univers il n’y avait que la guerre. Les confrontations entre êtres humains ne sont qu’un reflet de ce qui se passe là, dehors. Il est normal qu’une espèce cherche à en consommer une autre. Un guerrier ne se lamente pas à ce sujet, il essaie de survivre.
- Et comment nous consomment-ils ?
- Au travers de nos émotions, incessamment occasionnées par notre dialogue intérieur. Ils ont dessiné l’environnement social de telle façon que nous sommes en permanence en train de projeter des ondes d’émotions qui sont immédiatement absorbées. Ce qu’ils aiment par-dessus tout, ce sont les attaques de l’ego; pour eux c’est une bouchée exquise. De telles émotions sont identiques en n’importe quel endroit de l’Univers où ils sont présents et ils ont appris à les métaboliser.
Certains nous consomment pour notre luxure, notre peur ou notre colère ; d’autres préfèrent les sentiments plus délicats, comme l’amour et la tendresse. Mais tous sont intéressés par la même chose. Leur voie d’attaque normale est la tête, le cœur ou le ventre, là où nous emmagasinons la plus grande partie de notre énergie.
- S’attaquent-ils aussi aux animaux ?
- Ces êtres utilisent tout ce qui est disponible, mais ils préfèrent la conscience organisée. Ils drainent les animaux et les plantes dans la partie de leur attention qui n’est pas trop fixée. Ils attaquent aussi la plupart des êtres inorganiques, sauf que ceux-ci les voient et les esquivent comme nous faisons avec les moustiques. Les seuls qui tombent totalement dans leur piège sont les être humains !
- Comment est-il possible que tout cela se passe sans que nous ne nous en rendions compte ?
- Parce que nous héritons de cet échange avec ces êtres comme s’il s’agissait d’une condition génétique, et cela nous semble naturel. Lorsque quelqu’un naît, la mère l’offre en nourriture sans même s’en rendre compte, car son esprit est lui aussi contrôlé. Baptiser l’enfant, c’est comme signer un contrat. Dès ce moment, la mère s’efforce de lui inculquer des modes de conduite acceptables; elle l’apprivoise, réduit son côté guerrier et le convertit en une brebis docile.
Lorsqu’un enfant a suffisamment d’énergie pour rejeter cette imposition, mais pas assez pour entrer sur le chemin du guerrier, il devient un rebelle ou un délinquant. L’avantage des « Flyers » provient de la différence entre nos niveaux de conscience. Ce sont des entités très vastes et puissantes; l’idée que nous avons d’eux est équivalente à celle qu’une fourmi peut avoir d’un être humain.
Cependant leur présence est douloureuse et peut se mesurer de différentes manières. Par exemple, lorsque nous faisons face à des attaques de rationalité ou de méfiance, ou quand nous sommes tentés de violer nos propres décisions. Les fous peuvent les détecter très facilement, trop facilement dirais-je, parce qu’ils sentent physiquement comment ces êtres se posent sur leurs épaules, générant des paranoïas. Le suicide est le sceau des « Flyers », car leur esprit est potentiellement homicide.
« Flyer » en train de vampiriser un humain
- Vous avez dit qu’il s’agissait d’un échange, mais que gagnons-nous d’un tel pillage ?
- En échange de notre énergie, les « Flyers » nous ont donné notre mental, nos attachements et notre ego. Pour eux, nous ne sommes pas des esclaves mais une espèce d’ouvriers salariés. Ils accordèrent ces privilèges à une race primitive et lui donnèrent la faculté de penser, laquelle nous fit évoluer. En fait ils nous ont civilisés. Sans cela, nous serions encore cachés dans des grottes ou en train de faire des nids au sommet des arbres.
Les « Flyers » nous contrôlent au travers de nos traditions et de nos coutumes. Ils sont les maîtres de la religion, les créateurs de l’Histoire. Nous écoutons leur voix à la radio et nous lisons leurs idées dans les journaux. Ils dirigent tous nos moyens d’information et nos systèmes de croyance. Leur stratégie est magnifique. Par exemple, il exista un jour un honnête homme qui parla d’amour et de liberté ; ils le transformèrent en auto-compassion et en servilité. Ils le font avec tout le monde, même avec les Naguals. C’est pour cette raison que le travail d’un sorcier est solitaire.
NOTA : Le mot « sorcier » désigne ici un initié de la Science occulte et non un mage noir lié aux forces démoniaques.
Cérémonie d’initiation chamanique chez les Indiens Yaquis
Durant des millénaires, les « Flyers » ont concocté des plans pour nous collectiviser. Il y eut une époque où ils furent tellement effrontés qu’ils étaient même vus en public, et les gens en firent des représentations de pierre. Ces temps étaient obscurs, ils pullulaient partout. Mais à présent leur stratégie est devenue tellement subtile que nous ne savons même plus qu’ils existent.
Dans le passé, ils nous tenaient par notre crédulité, aujourd’hui ils y parviennent par le matérialisme. Ils sont responsables de l’ambition de l’homme moderne à ne plus penser par lui-même. Observe juste combien de temps une personne pourra tolérer le silence !
- Pourquoi ont-ils changé leur stratégie ?
- Parce qu’en ce moment, ils sont en train de courir un grand risque. L’humanité est en contact constamment et rapidement, et l’information peut atteindre tout le monde.
Ou ils nous remplissent la tête et nous bombardent jour et nuit de tous types de suggestions, ou certains commenceront à réaliser ce qui se passe et avertiront les autres.
- Que se passerait-il si nous parvenions à repousser ces entités ?
- Nous récupérerions en une semaine toute notre vitalité et nous serions à nouveau brillants ! Mais, en tant qu’êtres humains ordinaires, nous ne pouvons envisager cette possibilité parce qu’elle impliquerait que nous allions contre tout ce qui est socialement acceptable. Fort heureusement, les sorciers ont une arme redoutable : la discipline.
La rencontre avec les êtres inorganiques est graduelle. Au début nous ne les remarquons pas. Mais un apprenti commence à les voir dans ses rêves, puis à l’état de veille, chose qui peut le rendre fou s’il n’apprend pas à vivre comme un guerrier. Une fois qu’il a compris, il peut les affronter. Les sorciers manipulent l’esprit étranger en devenant des chasseurs d’énergie. C’est à cette fin que mes cohortes et moi-même avons dessiné les exercices de tenségrité, qui ont la vertu de nous libérer de l’esprit des « Flyers ».
NOTA : La tenségrité est la version moderne et simplifiée des « passes magiques » qui furent découvertes et développées par les chamans amérindiens du Mexique. Le terme « tenségrité » appartient à l’architecture où il désigne une association d’éléments en tension et d’éléments en compression de telle façon que chaque élément fonctionne avec le maximum d’efficacité et d’économie. La tenségrité spirituelle, popularisée par Carlos Castaneda, a pour objet de rendre l’énergie cosmique accessible à chacun. Elle est aujourd’hui pratiquée par des milliers de personnes, partout à travers le monde.
Ainsi, les sorciers sont des opportunistes. Ils profitent de l’impulsion qu’ils leur donnèrent et disent à leurs prédateurs: « Merci pour tout, à plus ! L’accord que vous avez fait était avec mes ancêtres, pas avec moi. » En récapitulant leur vie, ils ôtent littéralement le pain de la bouche des prédateurs. C’est comme si nous allions au magasin après un achat pour rendre la marchandise en disant qu’il faut qu’on nous rende notre argent ! Les êtres inorganiques n’aiment pas cela mais ils ne peuvent rien y faire.
Notre avantage est que nous sommes remplaçables, il y a plein de nourriture partout ! Un état d’être d’alerte totale, qui n’est pas autre chose que la discipline, crée des conditions telles dans notre attention que nous cessons d’être savoureux pour ces êtres. Et dans ce cas, ils font demi-tour et nous laissent en paix.. »
Extrait de « Rencontres avec le Nagual » (Conversations avec Carlos Castaneda d’Armando Torres) Traduit de l’anglais par Eve Lamar Éd. Alphée
Je vous cite ce texte mais je ne suis pas d'accord sur plusieurs points, il résume tout comme le ferait les religions au personnage du diable, et il montre aussi la direction parfois rigide du parcours initiatique et la vision trop duelle et de pauvreté que peut engendrer une focalisation à sens unique sur la matrice et ses funestes rouages, enfin peut être qu'il s'exprime aussi de façon détaché.
Il y a une attitude chère aux alchimistes qui est celle de l'enfant intérieur, de voir ce monde, et d'agir dans la voie comme un jeu, un jeu où l'on est condamner à la réussite, dans cette vie ou dans une autre, cet instant ou le prochain, la libération au voile du temps est la chute, sans commencement ni fin.
Je ne sais pas si ça a un rapport avec le sujet, j'espère, mais j'écoutais un très beau extrait : - https://www.youtube.com/watch?v=xZNZrLZqeNE
Cordialement.
akhenaton7- Messages : 385
Date d'inscription : 24/03/2012
Age : 31
Re: Qu'est-ce qui est difficile dans le cheminement spirituel ?
Qu'est-ce qui est difficile dans le cheminement spirituel ?
Francisco Varela a écrit: Nous considérons notre être comme une unité et nous croyons être un moi unique. Il s’agit d’une illusion, et tant que cette illusion demeure il est réellement impossible de changer.
L’illusion d’être un soi unifié, doit être démasquée.
Selon Gurdjieff, les centres instinctifs et moteurs fonctionnent
beaucoup plus vite que le centre intellectuel ;
la prise de conscience de la situation nous fait réaliser que nous “dormons”,
et que nos actes se déroulent mécaniquement.
Rudolf Steiner, le fondateur de l’anthroposophie, confirme ce point de vue “initiatique” : l’homme dort dans sa volonté, rêve dans ses émotions, et n’est éveillé que dans sa pensée – quand il pense !
l’intuition demeure une porte ouverte sur le supra-conscient
Les centres supérieurs fonctionnent à des très vitesses élevées inaccessibles
au centre intellectuel inférieur ou conscience ordinaire de l'homme moderne
selon G. Gurdjieff.
http://spheres.dyndns.org/doc_mp3/album/Solidaire_a3.mp3
Créons-nous un excellent aujourd'hui
Re: Qu'est-ce qui est difficile dans le cheminement spirituel ?
Je savais que j'avais bien fait de revenir sur le forum
Le chemin spirituel ... Je reprends les données du questionnement
: Je suis mariée à un être très drôle, bien qu'il ne soit pas du tout "spirituel". Voilà ce que j'aurais écrit il y a peu sur l'amour de ma vie. Je suis moins catégorique désormais. Quel chemin emprunte la spiritualité en fin de compte ? Pourquoi est-ce que je me catalogue plus spirituelle que lui ? Son chemin est différent du moins certes. Mais dans son rapport à l'Humain et aux humains en général, son attitude fondamentale ne diffère pas de la mienne. Quant à être "pleinement engagés" sur le chemin spirituel : perso., j'en suis encore à chercher ce que cela signifie pour moi d'être pleinement engagée sur le chemin spirituel. Comme Sophie, je fais le grand écart entre développement personnel et spiritualité. "Pleinement engagée" : le suis-je vraiment ? Où mon mental continue à exercer (ce que je crois) une pression pour éviter le lâcher-prise total (mais je lutte, docteur, je lutte). Pour deux petits pas en avant, un en arrière... Reste que j'avance, doucement certes mais j'avance.
: la peur de l'inconnu ; le déni de s'en remettre entre les mains d'un autre, fusse-t-il Notre Père ; l'illusion de ne rien devoir à quiconque (je le vis en ce moment dans mes discussions avec l'une de mes filles) ; la paresse de chercher quelque chose d'autre que notre petit confort quotidien ? Une éducation pesante ? Je pense que les raisons sont multiples et que chaque être humain doit faire face à ses empêcheurs d'avancer en rond
Je vais parler pour moi. Je suis une femme (pas encore vieille, encore que qualifiée de "Senior" constamment) qui fonctionne de manière très cartésienne, très "petites boites". Je range, je classifie, je répertorie. Toutes ces fiches mentales me rassurent. Je les range et je les oublie, mais je sais qu'elles sont là à l'intérieur : une couleur bleue passée pour les événements d'hier, pour mes anciennes convictions, mes programmations d'antan ; un joli jaune pour mes fiches de projets futurs ; mes espoirs, mes projections et des fiches blanches vierges pour écrire le présent. Et voilà que tout d'un coup arrivent dans ma vie le vent de l'esprit qui me fiche un bazar monstre dans mes fiches et même que certaines s'envolent, perdues à jamais. Disparu mon classement, disparues mes béquilles, il ne me reste que des boîtes à moitié remplies ou carrément vides... Et si cet esprit me permettait de construire un nouveau système cohérent, rassurant que je substituerai à l'ancien classement. Mais non, même pas. Il flanque le bordel et me laisse désemparée devant mes anciens démons et problèmes. Je dois continuer d'avancer dans un monde matériel avec pour seule aide : du vent... Oui mais quel vent et quel puissance que cet esprit qui continue à souffler et me pousse en avant. Je nettoie mes boîtes avant des les réduire en morceaux de bois et d'en faire un grand feu de joie qui illumine mon espace intérieur et brûle les scories. OK, ce n'est pas toujours confortable : il me faut farfouiller dans un grenier sombre, encombré et parfois je tombe sur des trucs qui me font sauter : araignées noires et velues ; scolopendres de ma mémoire...mais une fois que ces monstres apparaissent à la lumière, ils redeviennent des êtres vivants, ayant autant que moi le droit d'exister mais qui s'en vont faire leur vie ailleurs. Illuminés ces coins sombres. Mon grenier devient petit à petit une pièce claire et lumineuse dans laquelle je peux œuvrer, prier, créer, me retirer pour être avec Mon Père. Celui-ci qui m'a offert le plus beau cadeau au monde : se dévoiler à moi dans un songe. Alors oui, le chemin est difficile car nous conservons notre libre arbitre, nos doutes, nos errances, notre caractère de rebelle mais il est aussi difficile pour nos êtres de lumières et pour Notre Père qui nous accompagnent, inlassablement, avec une patience infinie. Je pense que tout le monde a cela avec lui, mais un grand nombre le relègue dans leur grenier qu'ils ont fermé à clé et ils ne veulent pas en entendre parler. Mais, les voies du Seigneur sont impénétrables et parfois très étranges. Je suis confiante : l'humanité avance et grandit. Le chemin est difficile parce que nous sommes complexes ; mais plus nous sommes sur le chemin et plus verront qu'il y a autre chose que la vie matériellement physique ici bas.
Je vous embrasse
Marylo

Le chemin spirituel ... Je reprends les données du questionnement

Je vous embrasse
Marylo

Re: Qu'est-ce qui est difficile dans le cheminement spirituel ?
Oh que oui tu as bien fait de revenir sur le forum Marylo 
Ton message est comme le vent qui souffle force et confiance...

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Sophie- Messages : 1834
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Re: Qu'est-ce qui est difficile dans le cheminement spirituel ?
Il y a une grande différence entre lire des livres de psychologie et psychanalyse et pratiquer une psychothérapie.Akhenaton a écrit:Pour rejoindre les propos de kenzo, avant de m’engager dans un cheminement spirituel, je nourrissais un intérêt très actif pour la psychologie/psychanalyse, je multipliais les lectures afin d'en maîtriser les concepts et les vues, avec la soif de tout savoir tout explorer de ma psyché.
Dans le fond je n'avançais pas ou très peu, le piège étant de s'approprier ses scories, d'en responsabiliser les raisons et d'en culpabiliser les effets, et d'entrer dans une sorte de guerre de l'ego. Alors que ce dernier ne dissout ses points d'ancrages meurtries à notre individualité que lorsqu'on prend conscience de son illusion, lorsque nous cessons de mécroire à son existence, de l'existence de quelconques difficultés, les difficultés sont siennes, j'exprime cela dans le sens de la pratique et de l'acte du silence intérieur.
On n'explore pas sa psychée en lisant des livres, mais on le fait dans une psychothérapie.
Je crois effectivement que le plus dur, dans le cheminement spirituel, c'est d'aller se confronter à ses propres ombres, aux limitations de son égo. Car on ne peut pas s'en libérer si tout d'abord on ne les accepte pas.
Passer son temps à essayer de les rejeter ou de dire que ce n'est pas nous ne fait que nous enfoncer un peu plus dedans.
Re: Qu'est-ce qui est difficile dans le cheminement spirituel ?
Vous savez ce qui est difficile en fin de compte ??? C'est qu'on a l'impression que le chemin sera plus facile et que nenni ma bonne compagnie
Cela semble une Lapalissade ? Mais si on y réfléchit bien : nous voilà sur le même chemin qu'avant mais avec une conscience plus aiguë du monde dans lequel on vit, de nos limitations dans notre corps, dans nos rapports aux autres...et paradoxalement, je trouve ce chemin plus naturel (et donc paradoxalement pas si difficile que ça) car c'est le chemin qui coule de source. Ananie, tu l'as bien écrit dans le commentaire du tirage des runes que tu as fait pour moi (MERCI
) : nous coupons le cordon ombilical (mais pas les relations) avec notre famille humaine pour être accompagné(e) par notre famille céleste : c'est tout simple
Bisous tous doux everybody
Marylo

Cela semble une Lapalissade ? Mais si on y réfléchit bien : nous voilà sur le même chemin qu'avant mais avec une conscience plus aiguë du monde dans lequel on vit, de nos limitations dans notre corps, dans nos rapports aux autres...et paradoxalement, je trouve ce chemin plus naturel (et donc paradoxalement pas si difficile que ça) car c'est le chemin qui coule de source. Ananie, tu l'as bien écrit dans le commentaire du tirage des runes que tu as fait pour moi (MERCI


Bisous tous doux everybody
Marylo

Re: Qu'est-ce qui est difficile dans le cheminement spirituel ?
Marylo a écrit: : nous coupons le cordon ombilical (mais pas les relations) avec notre famille humaine pour être accompagné(e) par notre famille céleste : c'est tout simple![]()
Cette phrase est un bijou !


Marie- Messages : 1121
Date d'inscription : 07/11/2011
Age : 61
Localisation : Nord Isère
Re: Qu'est-ce qui est difficile dans le cheminement spirituel ?
Oui c'est tout simple et en même temps pas facile du tout.Marylo a écrit:nous coupons le cordon ombilical (mais pas les relations) avec notre famille humaine pour être accompagné(e) par notre famille céleste : c'est tout simple
Car cela implique de faire le deuil de la valorisation, mais aussi de regarder bien en face ce que la plupart des gens ne veulent pas voir en eux : l'orgueil, l'attachement, la jalousie, l'esprit de vengeance... Autant de choses que nous portons tous en nous.
Et c'est surtout le fait de chercher à éviter de voir tout cela qui nous empêche de faire un véritable travail spirituel.
On retrouve cette attitude également dans les milieux spirituels, peut-être même parfois encore plus qu'ailleurs, car souvent, l'idéal spirituel devient malheureusement un moyen pour fuir tout cela, pour éviter de s'y confronter.
Re: Qu'est-ce qui est difficile dans le cheminement spirituel ?
ananie a écrit:On retrouve cette attitude également dans les milieux spirituels, peut-être même parfois encore plus qu'ailleurs, car souvent, l'idéal spirituel devient malheureusement un moyen pour fuir tout cela, pour éviter de s'y confronter.

Chrysoprase- Messages : 329
Date d'inscription : 05/11/2011
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